Pacers : Larry Bird veut se donner les moyens de gagner le titre

Quand Larry Bird va s’assoir avec Herb Simon pour discuter de son avenir comme président des Pacers, il va rapidement vouloir savoir si le propriétaire est prêt à dépenser de l’argent.

Fier du boulot accompli pour reconstruire Indiana et en faire de nouveau un candidat à la finale de conférence, Bird rêve du titre. Il ne prolongera aux commandes de la franchise qu’à condition d’avoir à disposition les moyens de ses ambitions. Et cela passe par le sacro-saint billet vert.

Officiellement, le meilleur dirigeant de l’année souhaite « être certain qu’on soit tous les deux sur la même page ». Officieusement il va réclamer les efforts financiers nécessaires à la progression de l’équipe.

« J’aime cette équipe, c’est un des meilleurs vestiaires que nous ayons eu« , poursuit la tête pensante d’Indiana dans l’Indy Star. « L’attitude a changé, les gars sont solidaires et jouent l’un pour l’autre. C’est une bouffée d’air frais. Nous n’avons connu aucun problème cette saison et nous n’en connaîtrons aucun dans le passé. »

Sans l’avouer, Bird rêve de Deron Williams. L’arrivée du meneur All Star serait la parfaite acquisition pour faire des Pacers un postulant à la couronne. Mais D-Will ne semble pas enclin à aller ailleurs qu’aux Mavs ou aux Lakers s’il quitte les Nets. Herb Simon aura beau mettre la main au portefeuille, ça devrait être vain. Et sans Williams ou un très gros calibre, Bird comme Simon ne devraient pas être enclins à payer la luxury tax.

« Un meilleur banc pour aller plus loin »

Dans ce cas, les changements seront internes. Entendez, la progression individuelle des joueurs majeurs de l’équipe comme Paul George, George Hill et le duo Collison-Hansbrough, décevant cette saison. Les fondations sont assez solides pour rester une équipe de playoffs pendant quelques années, le talent et la jeunesse fournissent cette garantie. Mais avec la 24e masse salariale, les Pacers ne franchiront pas l’étape supplémentaire.

« Notre banc n’a pas été assez consistant. Contre Miami les remplaçants n’ont pas apporté ce qu’on attendait d’eux pour espérer passer l’obstacle« , pointe Bird du doigt. « Nous sommes un petit marché, sans un meilleur banc on aura du mal à aller plus loin« , ajoute le boss.

Simon est prévenu, Larry veut les coudées franches et confortables !