Ce week-end, sur ESPN, était diffusé un reportage très intéressant sur le niveau des “blancs” en NBA. Plus précisément, les “Américains blancs” avec en filigrane le parcours de Kyle McAlarney, meneur de jeu en D-League.
En effet, aujourd’hui, sur les quelque 450 joueurs NBA, moins de 10% sont blancs et américains. Et si l’on jette un oeil aux cinq dernières drafts, seuls 25 joueurs “blancs américains” ont été sélectionnés.
Dans ce reportage, le journaliste demande à Jerry West de citer le meilleur joueur “blanc américain” actuel. Le légendaire arrière des Lakers, ancien GM des Grizzlies, est incapable de répondre…
De la même façon que peu d’entre nous seraient capables de citer le dernier “blanc américain” à avoir participé au All-Star game…
Pourquoi y a-t-il aussi peu de bons joueurs “blancs américains” ?
En fait, le reportage apporte deux éléments de réponse :
1- ce sont les joueurs internationaux (souvent blancs) qui ont pris la place des “blancs américains”. En fait, le nombre de joueurs “noirs” a quasiment pas évolué en 30 ans.
2- ce seraient les carences défensives (et donc athlétiques) des “blancs américains” qui pousseraient les scouts à leur préférer des joueurs “noirs”.
D’ailleurs, qui pourrait citer le seul joueur blanc à avoir été élu dans l’un des deux meilleurs cinq défensifs durant cette décennie ?
C’est l’autre réponse qu’apporte ce reportage très instructif.