NBA — À l’occasion des 30 ans des deuxièmes titre NBA et titre olympique de Michael Jordan, mais également des 40 ans de son titre NCAA, Basket USA vous emmène exceptionnellement sur les traces de « His Airness »…
Pendant près de deux semaines, en compagnie de notre partenaire « Hardwork Association », un groupe de Français passionnés par Michael Jordan se rend aux États-Unis, pour arpenter Durham, Chapel Hill, Wilmington, Charlotte, Chicago ou encore Los Angeles.
Objectif de ce périple, long de plus de 20 000 kilomètres : retracer le parcours et dénicher quelques secrets (très) bien gardés de celui que beaucoup considèrent comme le « GOAT (Greatest of All-Time) ».
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Le temps d’une journée (particulièrement dense), il est d’ailleurs temps de prendre la direction de Los Angeles, où Michael Jordan a remporté son premier titre en 1984 puis son premier titre NBA en 1991. Une parenthèse réchauffante bienvenue, après deux jours passés dans le froid de Chicago.
Après une escale à Minneapolis, la « Jordan Family » débarque en Californie peu avant midi heure locale. Les pulls et les joggings tombent logiquement, pour laisser place aux tee-shirts et aux shorts. « Enfin un peu de chaleur, ça fait du bien », peut-on entendre à plusieurs reprises au sein du groupe.
Sans plus tarder, tout le monde rejoint immédiatement la navette louée pour la journée, afin de s’arrêter un quart d’heure plus tard devant l’une de ces fresques de Kobe Bryant visibles un peu partout dans la ville. En l’occurrence, celle-ci représente le « Black Mamba » accompagné de son idole et modèle, Michael Jordan.
Et les clichés s’enchaînent logiquement devant l’oeuvre de l’artiste « JCRo », louée de tous. « C’est du lourd, elle envoie vraiment », s’extasie par exemple Greg.
On a croisé Michael Jordan (ou presque) !
Après quelques dernières photos et achats effectués dans un magasin « streetwear » environnant, cette petite colonie française repart en direction de Venice Beach, un lieu de passage incontournable pour les touristes qui se rendent à Los Angeles.
Sous un grand ciel bleu ensoleillé, avec une petite brise qui rend le climat fort agréable, la trentaine de Frenchies se dirige vers les endroits iconiques de cette célèbre plage californienne : les terrains de basket, bien sûr, les pistes cyclables, le skatepark ou encore la salle de musculation en extérieur.
Pour autant, il est presque impossible de s’approcher de « Muscle Beach Venice » car un tournage y a lieu juste à côté et parce que de nombreux agents de sécurité repoussent les curieux, désireux d’immortaliser la scène. « Regardez, il y a Michael Jordan ! », crie une voix, alors que des affiches du film « Creed III » sont présentes dans les alentours.
Vous comprendrez donc qu’il ne s’agit pas de « His Airness » himself, mais plutôt de l’acteur Michael B. Jordan, que l’on avait également pu apercevoir dans « Space Jam 2« .
Avec un créneau d’une petite heure de balade sur Venice Beach, mieux vaut ne pas s’attarder trop longtemps autour du lieu de tournage de ce blockbuster. Certains le comprennent d’ailleurs rapidement, puisqu’ils décident tout simplement de prendre possession d’un playground à proximité, afin de se défier en 3-contre-3.
Le tout sous les yeux d’Américains toujours aussi curieux de voir débarquer autant de Français d’un seul coup.
« Where do you come from [d’où venez-vous, ndlr] ? », demande un passant. « Oh yeah, Tony Parker ! », répond-il, une fois qu’il sait qu’il se trouve face à des touristes français. « Good job guys, your game is tough [bien joué les mecs, vous jouez bien, ndlr] », lance-t-il ensuite, avant de s’en aller au bout de quelques possessions.
La Marseillaise entonnée à L.A.
Ces compliments à peine digérés, des bouteilles d’eau à peine commandées puis avalées et d’ultimes clichés à peine pris que la « Jordan Family » retourne vers la navette.
Prochaine étape, et pas n’importe laquelle : la Crypto.com Arena, salle que certains puristes comme Akwa tiennent à « continuer d’appeler le Staples Center ».
Malgré une circulation loin d’être optimale sur les routes de Los Angeles, le groupe arrive aux abords de l’enceinte californienne peu après 16 heures. Deux autres colonies de Français se trouvent également sur les lieux, alors que les statues de Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O’Neal, Jerry West et Elgin Baylor sont prises d’assaut par les visiteurs, qu’ils viennent des Philippines, de Chine, d’Espagne ou de France, évidemment. « C’est vraiment impressionnant à observer », reconnaît François, entre deux photos.
Comparé à Charlotte, c’est en tout cas le branle-bas de combat autour de l’antre des Lakers et des Clippers : le staff de la Crypto.com Arena ne cesse de réclamer les pass vaccinaux, de demander quels sont ceux qui ont accès au « pre-game warm up » et d’exiger à ce que des files distinctes soient formées.
17 heures. Les portes s’ouvrent enfin et tout le monde peut se précipiter vers les tribunes, pour admirer l’échauffement de Bojan Bogdanovic (blessé), Juancho Hernangomez, Reggie Jackson et Terance Mann. C’est alors que Rudy Gobert puis Nicolas Batum entrent en piste, sous les encouragements des fans tricolores, qui se mettent à leur chanter La Marseillaise. Une attention appréciée par les deux joueurs, en pleine discussion, qui applaudissent.
Comme au Spectrum Center, vendredi dernier, les Français du « Jordan Tour » ont ensuite la chance de pouvoir accéder aux entrailles de la Crypto.com Arena, pour pénétrer sur le parquet et y faire une photo de groupe. Un moment unique et inoubliable pour certains, d’autant plus quand ils sont fans des Lakers et/ou de Kobe Bryant…
La surprise de Nicolas Batum
Sans plus attendre, ce rêve de gosse à peine réalisé, place au match entre les Clippers et le Jazz. Pendant celui-ci, Rudy Gobert et Nicolas Batum se distinguent avec plusieurs actions retentissantes (au contre, notamment), tandis que Los Angeles, porté par le retour du gracieux Paul George, parvient à valider un improbable « comeback » de 25 points.
Le tout dans une ambiance de folie, à l’issue d’une fin de rencontre au couteau !
« Je ne savais pas qu’il pouvait y avoir autant d’ambiance ici, pour un match des Clippers », reconnaîtra après coup Benoît, surpris par ce public angeleno, historiquement réputé pour être moins bruyant que celui des Lakers.
Toujours est-il que cette expérience est incroyable à vivre de l’intérieur. « J’ai adoré », réagit sobrement Léo, accessoirement tout fier d’avoir récupéré un tee-shirt des Clippers, lors de ces traditionnels lancers aux canons entre deux temps-morts. « Ça fera un souvenir de moins à acheter », plaisanteront à ce propos plusieurs membres du groupe.
Et ce souvenir prend encore plus de valeur lorsqu’un autographe d’un joueur de Los Angeles y figure dessus. De Nicolas Batum, en l’occurrence. Tout en décontraction, milkshake dans les mains et claquettes aux pieds, « Batman » respecte effectivement sa promesse et vient à la rencontre de ses fans, après le match.
L’occasion pour l’ailier de 33 ans, parmi les bourreaux du Jazz de Rudy Gobert, d’échanger avec sa communauté, de glisser quelques indiscrétions sur l’Équipe de France ou Norman Powell et de prendre des photos avec quasiment chaque membre de la « Jordan Family ».
Puis de leur donner un nouveau rendez-vous, à Chicago.
Demande en mariage sur un parquet NBA !
En effet, deux jours après, les Clippers se déplaceront chez les Bulls, afin de confirmer cette victoire acquise contre Utah, et une trentaine de Français se trouvera dans les tribunes du United Center, dans la continuité de son périple outre-Atlantique, sur les traces de Michael Jordan.
Mais avant ça, Nicolas Batum tient à offrir un dernier souvenir inoubliable à deux personnes en particulier : Jon et Delphine.
Autorisé à se rendre sur le parquet de la Crypto.com Arena, ce couple en profite ainsi pour officialiser sa future union, après que Jon demande Delphine en mariage et que celle-ci accepte. Sous les yeux d’un témoin très spécial et dans un endroit pour le moins atypique !
Idéal pour refermer en beauté ce chapitre à Los Angeles, car il faut déjà retourner à l’aéroport pour le groupe, après un court arrêt sur un rooftop californien, doté d’une piscine, pour y boire un ultime verre. « California Dreamin’ ».
Depuis Los Angeles.
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