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Les blogs de la rédaction

Jordan Tour 2022 | « Chi-Town », we comin’ !

Par  — 

NBA — À l’occasion des 30 ans des deuxièmes titre NBA et titre olympique de Michael Jordan, mais également des 40 ans de son titre NCAA, Basket USA vous emmène exceptionnellement sur les traces de « His Airness »…

Pendant près de deux semaines, en compagnie de notre partenaire « Hardwork Association », un groupe de Français passionnés par Michael Jordan se rend aux États-Unis, pour arpenter Durham, Chapel Hill, Wilmington, Charlotte, Chicago ou encore Los Angeles.

Objectif de ce périple, long de plus de 20 000 kilomètres : retracer le parcours et dénicher quelques secrets (très) bien gardés de celui que beaucoup considèrent comme le « GOAT (Greatest of All-Time) ».

Après une première partie de voyage inoubliable, du côté de la Caroline du Nord, l’heure est venue de s’envoler vers Chicago, une destination évidemment incontournable lorsque l’on souhaite réaliser le « Jordan Tour » le plus parfait possible. Et dans cette ville chargée d’histoire, le climat est aussi accueillant que le métro local. Vous comprenez donc que l’on est proche du néant, car les températures y sont négatives et le ressenti tutoie les -10 degrés…

À lire également : le premier récap’ de ce « Jordan Tour »
À lire également : le second récap’ de ce « Jordan Tour »

Pas de quoi décourager pour autant nos Frenchies, excités à l’idée d’enfin mettre les pieds à « Windy City » (qui porte assez bien son nom). Là où la légende de Michael Jordan est née, dans les années 1980 et 1990, et où l’ombre de « His Airness » plane toujours, même s’il passe beaucoup moins de temps qu’auparavant à « Chi-Town ».

Au lendemain de son arrivée (tardive) dans l’Illinois, le groupe se scinde en deux pour une visite matinale de Chicago, sur fond historique. Elle est menée d’une main de maître par Aude, guide touristique pour « Chicago en Français », antenne de l’agence « Bon Plan Voyage New-York », l’un des partenaires de ce séjour.

Cette fameuse visite dure environ une heure et demie pour chaque groupe, qui a la possibilité d’en découvrir davantage sur la ville, en dehors des Bulls ou de Michael Jordan, et elle occupe toute la matinée du dimanche.

« NCAA time ! »

À peine le temps de se remettre de ces kilomètres (ou plutôt miles) de marche dans le froid chicagoan qu’il faut directement embrayer sur l’un des événements phares de la journée. Soit la NCAA, pour un match de « March Madness » au sein du United Center, entre les Kansas Jayhawks et les Miami Hurricanes. En jeu : une place pour le « Final Four », rien que ça !

Très vite, la dizaine de membres de la « Jordan Family » venue assister à cette rencontre de « l’Elite Eight » comprend que l’engouement autour du basket universitaire est à des années-lumière de celui pour la NBA, en plein mois de mars…

« C’est fou, tout le monde encourage son équipe sans discontinuer, alors que ce ne sont que des gamins qui jouent. L’ambiance est énorme, j’ai rarement vu ça dans ma vie », concède par exemple Floris, subjugué par la ferveur qui se dégage des tribunes de l’habituelle salle des Bulls (et des Blackhawks, en hockey sur glace).

Les chants se succèdent et les sourires sont de plus en plus visibles, à mesure que Kansas prend la mesure (avec autorité) de Miami. Finalement, les Jayhawks —quasiment à domicile, tant ils sont soutenus— l’emportent et obtiennent leur billet pour la Nouvelle-Orléans, où se déroulera le « Final Four » le week-end suivant.

L’occasion pour cette petite troupe de Français de vivre de l’intérieur une cérémonie de remise de trophée universitaire, car Kansas devient du même coup champion de la région Midwest, avec son succès. « On a bien fait de venir, car ce n’est pas tous les jours que l’on pourra voir ça », ajoute Floris, visiblement séduit par cette première expérience NCAA, comme la majorité de ses (chanceux) compatriotes.

Nouveau pèlerinage « jordan-esque »

Dans le même temps, à plusieurs kilomètres « miles » de là, un autre groupe d’irréductibles Gaulois Français fans de Michael Jordan prend la pose devant le célèbre portail orné du N°23, qui trône devant l’ancienne maison, pour ne pas dire l’ancien manoir de « His Airness ».

Aujourd’hui en vente pour plusieurs millions de dollars, sans jamais trouver preneur depuis 2012, la demeure se situe à une demi-heure du centre-ville et l’homme aux six titres NBA y a vécu pendant près de deux décennies. À l’intérieur, on y retrouve notamment terrain de basket, court de tennis, terrain de golf, piscine à débordement, salle de sport, cave à vin, salon à cigares, 9 chambres, 19 salles de bain ou encore étang et salle de jeux.

Habitée ou non, la maison reste surveillée par des caméras et, si l’on s’y attarde un peu trop au goût de la sécurité, elle n’hésite pas à le signifier aux passants, voire à appeler la police, au besoin. Et c’est ce qui est justement arrivé à nos Français, désireux de profiter à fond de cette espèce de pèlerinage obligatoire, en immortalisant le moment à coup de clichés, par dizaines.

« Franchement c’était fou, être devant le portail de Michael Jordan quoi ! », savoure Greg, comme dans un rêve. « Honnêtement, ça m’a fait quelque chose, j’ai dû m’asseoir un petit moment, car les jambes m’en tombaient presque. Avec mon père, on s’était dit que l’on viendrait ici quand j’avais 9-10 ans. Aujourd’hui, il n’est plus là, mais je suis quand même venu, donc j’ai forcément une grosse pensée pour lui », s’émeut de son côté David.

« Eat like Mike »

Et quoi de mieux pour conclure cette journée riche en rebondissements et en émotion que de se rendre au « Michael Jordan’s Steakhouse » ? Là ou la légende des Bulls se rend encore de temps en temps.

« Sa mère vient manger ici une fois par semaine environ, et lui, ça lui arrive de passer, oui. Il nous appelle et on lui réserve sa table habituelle, près d’une télévision. On privatise une partie du restaurant, ses gardes du corps lui créent un périmètre de sécurité pour que personne ne vienne le déranger », explique l’une des serveuses du restaurant, d’un naturel pour le moins déconcertant, comme si « MJ » était un client comme un autre.

Aux murs : d’innombrables photos retraçant la carrière de Michael Jordan. Au menu : burgers, pièces de viande en tout genre, planches à partager, soupes, salades et surtout un gâteau iconique, composé de 23 couches de chocolat et vendu au prix de 23 dollars, ça ne s’invente pas…

Les tarifs ne sont pas forcément abordables, l’addition grimpe vite selon les plats, mais l’expérience en vaut le détour, d’autant qu’il est aussi possible de venir y boire un simple verre. En revanche, impossible de savoir s’il y a un coin poker dans l’établissement…

Et c’est donc sur cette escapade culinaire atypique que se referme le troisième chapitre (déjà) de notre récapitulatif du « Jordan Tour », alors que la journée du lundi 28 est consacrée au shopping pour certains et à la visite de Chicago pour d’autres. Tandis qu’un match de hockey sur glace, et des Blackhawks, permet à quelques-uns de s’imprégner davantage de la culture sportive américaine.

En attendant un match des Bulls, on se donne rendez-vous pour une escale d’un jour à Los Angeles, ville dans laquelle Michael Jordan a remporté son premier titre NBA en 1991, en plus d’y avoir décroché une médaille d’or aux Jeux Olympiques 1984…

Depuis Chicago.

— Plus de photos sur notre compte Instagram : @basketusa !

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