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Les blogs de la rédaction

Jordan Tour 2022 | À la découverte du jeune Michael Jordan

Par  — 

NBA — À l’occasion des 30 ans des deuxièmes titre NBA et titre olympique de Michael Jordan, mais également des 40 ans de son titre NCAA, Basket USA vous emmène exceptionnellement sur les traces de « His Airness »…

Pendant près de deux semaines, en compagnie de notre partenaire « Hardwork Association », un groupe de Français passionnés par Michael Jordan se rend aux États-Unis, pour arpenter Durham, Chapel Hill, Wilmington, Charlotte, Chicago ou encore Los Angeles.

Objectif de ce périple, long de plus de 20 000 kilomètres : retracer le parcours et dénicher quelques secrets (très) bien gardés de celui que beaucoup considèrent comme le « GOAT (Greatest of All-Time) ».

Après une journée à transiter entre Paris, Atlanta et Charlotte, la première étape de ce voyage inédit en France mène cette petite troupe non loin de Durham, et plus précisément à Chapel Hill, où se trouve la célèbre université de North Carolina (UNC). Avec laquelle Michael Jordan a remporté le titre NCAA, en 1982, aux côtés de James Worthy et Sam Perkins.

« ‘Mais ce mec joue comme MJ !’ »

Avant d’atteindre cette destination, nous avons d’abord eu la possibilité d’échanger en sortie de petit déjeuner avec Jeff, réceptionniste dans l’hôtel où nous avons (brièvement) dormi le premier soir. Un personnage haut en couleurs qui, entre deux « checkouts », nous glisse tout simplement qu’il a affronté Michael Jordan et son grand frère Larry, au début des années 1980 !

« Quand j’ai joué contre [Larry], je ne pouvais pas défendre sur lui », raconte Jeff, qui recommande d’aller regarder quelques highlights de celui qu’il surnomme parfois LJ. « Il dunkait aussi bien que [Michael] et je disais à l’un de mes coéquipiers : ‘Mais ce mec joue comme MJ !’. Et il m’a répondu : ‘C’est normal, c’est son frère !’. »

Cependant, Jeff est conscient que les deux ne boxaient pas vraiment dans la même catégorie.

« J’ai affronté deux fois [Michael] et c’est le meilleur que j’ai vu jouer. Pourtant, je n’aurais jamais pensé qu’il allait devenir celui qu’il est devenu, quand je l’ai affronté la première fois. Son héritage [en Caroline du Nord] est énorme, il représente tellement de choses, son impact va au-delà de tout », ajoute-t-il, toujours impressionné par le phénomène.

Saisissant campus de UNC

Entre deux averses, direction ensuite le gigantesque campus de North Carolina —qu’ont également côtoyé Vince Carter ou Antawn Jamison—, où nous attend Marcus Ginyard, notre guide touristique de luxe pour une demi-heure.

Pas le plus connu des anciens pensionnaires de UNC, cet ailier aujourd’hui retraité (et passé par Limoges) a néanmoins été champion NCAA en 2009, en compagnie de Ty Lawson, Danny Green, Wayne Ellington, Ed Davis, Tyler Zeller ou encore Tyler Hansbrough. En battant en finale du Final Four, à Detroit, le Michigan State d’un certain Draymond Green…

Grâce à Marcus Ginyard, tout sourire, nous avons surtout la chance de visiter le renommé Dean E. Smith Center, autrement dit la salle de UNC. Présence au « Sweet 16 » oblige, l’équipe 2021/22 de North Carolina n’est pas présente sur site, donc nous pouvons en visiter les infrastructures et pénétrer aux abords du parquet.

Très vite, tout le monde s’émerveille devant le prestige de cette enceinte, chargée d’histoire, où sont fièrement disposées au plafond une ribambelle de bannières. Bannières qui accompagnent les quelques maillots retirés par la fac, dont le N°23 de Michael Jordan, bien évidemment.

Comme tout bon hôte qui se respecte, Marcus Ginyard réserve en prime une belle surprise à cette « Jordan Family » grandeur nature : un petit coucou de la part de son ex-coéquipier Tyler Hansbrough, qui n’est autre que l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de UNC et dont le N°50 trône justement au plafond du Dean E. Smith Center.

Passé par les Pacers, les Raptors et les Hornets, cet ailier-fort de désormais 36 ans continue de s’entraîner et de se maintenir en forme « chez lui », dans cet endroit si « spécial », qu’il considère comme « le meilleur de la planète ».

Un ancien rival se mêle à la visite

La visite du complexe à peine terminée, c’est un autre « guest » très spécial, au destin tragique, qui vient à notre rencontre : Glendale « Bo » Gibbs, ou le plus grand rival de « His Airness » au lycée, tombé dans l’oubli à cause d’une commotion cérébrale qui lui a gâché la vie, et une potentielle carrière. Dingue, son histoire vaut le détour…

Très à l’aise et bavard, malgré la barrière de la langue, le quinquagénaire partage à son public du jour une flopée d’anecdotes plus savoureuses les unes que les autres, au sujet de l’homme aux six titres NBA. Anecdotes qu’il tente au maximum d’imager, de mimer, pour que nous percutions et pour que nous puissions tous en mesurer la puissance.

Une fois cet échange enrichissant d’une demi-heure terminé, le moment est venu de se rendre dans une boutique officielle de North Carolina. « C’est magnifique, ça risque d’être difficile de se retenir de sortir la carte bleue… », peut-on entendre dans le groupe. Située en plein coeur d’un village universitaire, elle s’étend sur trois étages et fait à la fois bibliothèque, centre de vaccination et supérette.

À l’intérieur, il y a logiquement de quoi contenter n’importe quel fan de basket NCAA et de UNC, qu’importe sa recherche, tant que ça ne concerne pas les fameuses chaussures de la gamme « Jordan » aux couleurs blanche et bleu ciel de l’université.

Un repas avalé en vitesse, nous voilà repartis pour une rapide visite du musée de North Carolina, où toute l’histoire de la fac y est entreposée. Michael Jordan et son titre en 1982 y occupent d’ailleurs une belle place, alors qu’Arnaud se dit « impressionné par la capacité des Américains à mettre en valeur leur passé » et célébrer ainsi leurs anciennes gloires.

À la recherche de l’ancienne maison de « MJ » !

Mais pas de temps à perdre : il faut enchaîner immédiatement, car deux heures de trajet nous attendent avant d’atteindre notre prochain point de rendez-vous : le lycée Emsley A. Laney, situé près de Wilmington. On y retrouve là-bas le directeur de l’établissement, Fred Lynch, qui a pu côtoyer Michael Jordan.

Avec Fred Lynch à la baguette, donc, épaulé ensuite par Eugene Davenport, nous avons le droit à une visite du campus, bien plus petit que celui de UNC, et à une rencontre avec plusieurs de ses élèves. Nos deux chefs d’orchestre s’accordent aussi pour dire que « MJ » était déjà unique et phénoménal, à ce stade de son parcours et de sa carrière.

Eugene Davenport nous lâche même une petite bombe, entre deux anecdotes : la maison où habitait Michael Jordan à l’époque ne se situerait qu’à quelques kilomètres en voiture du lycée. Pas le genre de chose à annoncer à de tels fans, déterminés à la retrouver, avec l’aide d’Eugene… et ils y parviennent finalement, au bout d’une demi-heure !

L’ultime rebondissement d’une riche et longue journée, qui verra quelques participants passer la soirée dans un bar à Wilmington, à suivre le « Sweet 16 » en NCAA, avant d’enquiller sur une nouvelle étape de ce « road-trip Jordan-esque », dès le lendemain.

Depuis la Caroline du Nord.

— Plus de photos sur notre compte Instagram : @basketusa !

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