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« Work hard, play hard ». Je ne sais pas s’il existe un événement qui puisse mieux résumer cette expression que le All-Star Weekend organisé chaque année au mois de février. Pendant quatre jours, la NBA prend possession de la ville de New York avec deux épicentres, au Madison Square Garden de Manhattan et au Barclays Center de Brooklyn, les antres des Knicks et des Nets en saison régulière. Tout au long du weekend, les rendez-vous s’enchaînent à une vitesse incroyable à tel point qu’il est rare de lever la tête du guidon pour profiter de la majesté de « Big Apple ». Je vous propose donc de revivre ce fabuleux week-end, de mon départ de Washington jusqu’au couronnement de Russell Westbrook, le nouveau prince de New York.

JEUDI 12 FEVRIER

14h. Gare de Washington. Les valises sont prêtes. Trois heures de train vers le nord de la ville de New York via le Maryland, le Delaware, la Pennsylvanie, avec un rapide arrêt à Philadelphie, et le New Jersey avant d’arriver à Manhattan. C’est parti pour un weekend de folie.

17h. A peine arrivé à Penn Station, pas le temps de traînasser. Avec ma valise, je me rends immédiatement dans le métro pour aller à Brooklyn, sur le campus de LIU, université évoluant dans la NEC en NCAA, où se déroule l’entraînement des rookies et sophomores en vue du Rising Stars Challenge du lendemain. Le campus ne m’est pas inconnu puisque j’y ai logé lors de la Draft en juin dernier. Quand j’entre dans la salle, la séance « d’entraînement » des joueurs du Team USA est déjà bien avancée. Les joueurs se livrent à un concours de tirs depuis le milieu de terrain et c’est Mason Plumlee qui marque le premier. Rien de bien intéressant sur le plan sportif. Une fois ce petit jeu terminé, place aux interviews des joueurs.

17h45. Disséminés sur le parquet, je cherche Rudy Gobert, qui n’est pas le plus difficile à trouver du haut de ses 2,18 m. Avec moi, les autres médias français présents puisque le pivot du Jazz est notre seul représentant cette année. Un journaliste américain essaye de s’immiscer dans la conversation mais pas facile de s’imposer au milieu d’un groupe de 8 à 10 français. Après Rudy, j’échange quelques mots avec Gorgui Dieng, le sénégalais de Minnesota, et Victor Oladipo, que je venais de voir à Washington quelques jours plus tôt lors de son passage avec Orlando. Les médias ont 30 minutes pour rencontrer les joueurs. Place à l’entraînement du Team World mais je n’ai pas le temps de rester à Brooklyn car je suis attendu à Chelsea pour la soirée Under Armour et la présentation officielle de la « Curry One ».

18h. Retour dans le métro pour une demi-heure de trajet. Je ne suis finalement resté à Brooklyn que pendant une petite demi-heure, soit exactement le temps qu’il me faut pour retourner sur Manhattan. Dieu merci, j’ai mon smartphone avec moi pour me guider vers le Marquee Club, l’une des boites de nuit les plus prisées de New York où a lieu cette soirée.

18h30. Arrivée au Marquee Club. On ne m’a pas attendu pour commencer les festivités. Sur la scène, Steph Curry, Jamie Foxx, qui a réalisé la publicité pour la « Curry One » et Kevin Plank, le fondateur d’Under Armour. On découvre le spot publicitaire puis je parviens à me faufiler vers le salon privé où j’échange quelques mots avec Jamie Foxx. Le temps de boire un verre et de goûter aux amuse-bouches qu’il me faut repartir vers Midtown où j’ai pris mes quartiers pour le weekend. Toujours avec ma valise à la main.

20h30. Nouveau passage dans le métro pour aller enfin vers ma chambre d’hôtel. Il fait un froid de canard sur « Big Apple » (-10°) et il ne fait pas bon se promener dans le blizzard. A peine le temps de poser mes bagages et de retranscrire l’interview de Rudy Gobert qu’il est tant de partir vers Times Square et le Marriott Marquis où a lieu la première soirée média.

21h30. Times Square et ses lumières, toujours un moment magique. Malgré le froid, les touristes affluent vers ce lieu culte de New York. A la soirée, on retrouve tout le petit monde de la NBA : le personnel travaillant directement pour la ligue, le staff des franchises, et bien sûr plusieurs centaines de journalistes nationaux et internationaux. L’occasion de serrer la pince au représentant des relations publiques du Thunder, au staff de NBA Europe, qui a fait le voyage pour l’occasion, à mes collègues basés à Washington, et de rencontrer de nouveau confrères venus d’Angleterre, de Grèce ou encore de Thaïlande.

2h. Il est temps d’aller se coucher après une première soirée riche en émotions.

VENDREDI 13 FEVRIER

10h. Dès le petit matin, pas le temps de flâner avec un programme très chargé et minuté. Direction l’hôtel Sheraton, à Times Square, où a lieu le traditionnel Media Day du All-Star Weekend au cours duquel les participants aux concours du samedi soir et les joueurs sélectionnés pour le All-Star Game sont mis à la disposition des médias. Les séances d’interview ne commencent qu’à 11 heures mais mieux vaut prévenir que guérir et je me rends au Sheraton avec une bonne heure d’avance… J’aurais sans doute mieux fait d’y camper pendant la nuit car à mon arrivée, c’est déjà la frénésie avec une file d’attente d’un kilomètre devant les portiques de sécurité. En effet, avec plus de 1 500 journalistes accrédités, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Le All-Star Weekend mérite bien son surnom de « Barnum de la NBA ».

11h. Le principe de l’événement est très simple. Les joueurs sont chacun assis à une table dans une immense salle de conférence et les journalistes peuvent aller interroger qui bon leur semble. On commence par les participants à la soirée de samedi. Dans ces cas là, vu la foule incroyable présente dans la salle, mieux vaut se focaliser sur un seul joueur plutôt que d’essayer de passer de table en table. Il ne faut pas hésiter à jouer des coudes comme dans le peloton du Tour de France pour obtenir la meilleure place possible. J’opte pour le légendaire Scottie Pippen, un homme que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir et d’entendre pendant la saison. A mes côtés, les médias polonais, allemands, brésiliens et chinois. Pour les joueurs du match de dimanche, mon choix se porte sur James Harden, très bien apprêté. Il n’y a pas que les médias sportifs qui sont autour de moi. Un journaliste de Playboy.tv et une reporter du magazine de mode Cosmopolitan sont également là pour poser des questions à la star des Rockets sur ses goûts vestimentaires ou ses bars préférés. Plusieurs joueurs sont inaccessibles : les frères Gasol sont cadenassés par les Espagnols et LeBron James est comme toujours le plus courtisé. Le voyant dans moins d’une semaine à Washington, je préfère aller voir ailleurs.

13h. Le Media Day est à présent terminé et je sors de la salle pour prendre une bouffée d’oxygène. Direction l’hôtel pour retranscrire tout ce que je viens d’entendre, mais attention, je n’ai qu’une heure de temps pour faire cela car je suis attendu chez Adidas à Soho vers 15 heures…

14h30. On reprend le métro direction le Soho Grand Hotel où Adidas a établi son quartier général pour ce All-Star Weekend. L’endroit est magnifique et luxueux. Comme toujours avec Adidas, on est reçu comme des rois. Le staff présente les nouveaux produits de la marques, la collection dédiée à ce All-Star Game ou encore la toute nouvelle signature shoe d’Andrew Wiggins. J’en profite pour me diriger vers le buffet car je n’ai encore rien eu le temps d’avaler de la journée. Puis, Kareem Abdul-Jabbar arrive. On nous divise en petits groupes de quatre à cinq personnes pour interroger le légendaire pivot des Bucks et des Lakers. Il nous donne son avis sur l’état de la ligue et sur ce All-Star Weekend en particulier.

17h30. J’aimerai bien pouvoir assister au Celebrity Game mais ce match se déroule au Madison Square Garden alors que le Rising Stars Challenge a lieu au Barclays Center. Pourquoi ne pas organiser le match des célébrités en lever de rideau plutôt que d’avoir deux événements quasi simultanés à l’autre bout de la ville ?

18h. Arrivée au Barclays Center. On prend la température de la salle en allant se balader sur le parquet pour quelques minutes. Je m’assoie au bord du terrain et contemple l’antre des Brooklyn Nets. Puis, je pars faire un tour dans les coursives où je croise un certain David Stern au détour d’un couloir. Je me permets de me présenter et prends une photo avec lui. Il me remercie d’assurer la promotion de la NBA en France. Je continue d’explorer les entrailles de la salle et passe devant les charmantes « Brooklynettes », la troupe de cheerleaders de la franchise.

20h30. Coup d’envoi du Rising Stars Challenge. Si le spectacle est toujours au rendez-vous, on sent que les deux équipes veulent aussi remporter la victoire. Le format est parfait pour un joueur du style d’Andrew Wiggins mais Rudy Gobert n’est pas en reste et fait le show avec un coast-to-coast ou des contres monumentaux comme celui où il bâche Nerlens Noel. Au final, la World Team décroche la victoire et Wiggins est nommé MVP. Dommage pour Gobert qui aurait pu prétendre à ce trophée.

23h30. On descend en salle de presse pour recueillir les impressions de Rudy Gobert, pas trop déçu d’avoir frôlé le titre de MVP. Le clan français passe une bonne vingtaine de minutes autour de lui, abordant des questions concernant le match, la suite de son weekend et son avenir à Utah ou chez les Bleus.

Minuit. Retour vers Manhattan pour terminer le travail du jour. Pas la force d’aller à la soirée média du vendredi. Il faut garder des forces car le weekend ne fait que commencer.

SAMEDI 14 FEVRIER

8h. Je crois que j’ai bien fait de ne pas sortir hier soir… Jamais je n’aurais pu tenir le choc du samedi sans ces quelques heures de sommeil supplémentaires. Après la lecture de l’actualité, je me prépare pour une nouvelle journée marathon.

9h. En route vers le Madison Square Garden pour une matinée chargée. Sur le terrain se déroule un match entre anciens joueurs ayant tous participé aux Jeux Olympiques : Chris Mullin, Tamika Catchings ou encore Detlef Schrempf sont au rendez-vous. La salle est encore vide mais il est toujours bon de tâter l’ambiance.

10h. Le comité du Hall of Fame donne une conférence de presse pour annoncer les nominés pour sa promotion 2015. Parmi eux, Dikembe Mutombo et Kevin Johnson, qui sont présents dans la salle, mais aussi John Calipari, Dick Bavetta ou encore Tim Hardaway. Également présents, une belle brochettes de légendes de la NBA : Oscar Robertson, Dominique Wilkins, Rick Barry, George Gervin, Willis Reed, Earl Monroe…

10h30. Fin de la conférence de presse. Le responsable média du Hall of Fame annonce que tous les joueurs présents sont disponibles pour répondre à des questions. Une aubaine pour moi, passionné d’histoire de la NBA. Je me dirige dans un premier temps vers Dikembe Mutombo pour le féliciter et lui poser quelques questions en français. Puis le parisien Dominique Wilkins arrive pour le congratuler et j’en également profite pour lui poser quelques questions sur les Hawks. Je vais rapidement dire un mot à Oscar Robertson puis pose quelques questions sur les Spurs à George Gervin.

11h. « L’entraînement » de la Conférence Ouest a déjà commencé mais je n’ai franchement rien raté. Il ne se passe rien sur le terrain. Me dire que des gens ont déboursé jusqu’à 100 dollars pour voir cela me fait mal au ventre, mais c’est l’événement le moins cher de tout le weekend, et de loin. Une fois la séance de travail de l’Ouest terminée, les joueurs des deux équipes sont mis à la disposition des médias. Viendra ensuite le tour de l’entraînement de l’Est.

11h30. Tous les All-Stars sont disponibles pour répondre aux questions. Je vois plusieurs « meutes » se former autour des chaises des frères Gasol, Stephen Curry mais rien ne dépasse l’engouement autour de LeBron James. Je me dirige de mon côté vers Damian Lillard.

12h. Je ne reste pas pour l’entraînement de l’Est. Aucun intérêt, d’autant plus que j’ai des tas et tas d’interviews à retranscrire, avec celles inattendues des Hall of Famers.

14h. Direction Adidas où Tim Duncan doit faire un passage. J’arrive au Soho Grand Hotel mais l’on m’annonce que l’intérieur des Spurs a décommandé. Pas grave, j’en profite pour me restaurer vu que comme la veille, c’est mon premier repas de la journée.

15h. Après Adidas, je m’arrête à la Zoom City Arena de Nike, à deux pas du quartier général de la marque aux trois bandes, sur Canal Street. Un terrain révolutionnaire entièrement composé d’écrans LED est le point d’orgue de l’endroit. Kevin Durant est là entrain de jouer avec des gamins de la ville.

18h. Nouveau trajet dans le métro entre Manhattan et Brooklyn. Direction le Barclays Center pour la toujours très attendue All-Star Saturday Night avec les différents concours dont le Slam Dunk Contest. On attend souvent beaucoup de cette soirée mais les gens en repartent souvent déçus. Cela sera-t-il aussi le cas cette année ?

18h30. Passage rapide sur le parquet, histoire de voir ce qu’il s’y passe. Les participants du Skills Challenge s’entraînent comme ici Kyle Lowry à la passe, sous le regard de Dennis Schroeder et de Jeff Teague.

19h. Adam Silver donne sa grande conférence de presse annuel sur l’état de la NBA. Le commisionner de la NBA ouvre son discours en parlant des possibles changements à venir avec les réformes des playoffs pour répondre à l’inégalité du niveau des deux conférences, celle de la Draft pour mettre fin au tanking ou encore la future convention collective qui sera révisée après la signature des nouveaux contrats TV. Puis, séance de question-réponse et je me lance en demandant à Silver ce qu’il a pensé du Rising Stars Challenge nouvelle formule et de la possibilité de voir un jour un All-Star Game en mode USA vs. World. Sa réponse est claire et nette : ce n’est pas à l’ordre du jour.

20h. Les concours commencent ! Le Shooting Stars est remporté par la Team Chris Bosh pour la 3e fois consécutive, le Skills Challenge est volé par Patrick Beverley, auteur de deux hold-up en demi-finale et en finale sur le dernier panier à 3-points, le concours de tirs à 3-points est dominé par Stephen Curry, qui s’impose devant Kyrie Irving, et enfin le Slam Dunk Contest est survolé par Zach LaVine avec des dunks dignes du grand Vince Carter.

23h30. Fin de soirée à Brooklyn. Je m’engouffre dans le métro et y croise Rémi Reverchon et Xavier Vaution, nos confrères de BeIN Sports. Un petit détour rapide par l’hôtel, puis je pars vers le Marriott Marquis pour la soirée média du samedi.

Minuit. Comme vendredi, la salle est bien remplie. J’y retrouve Armel Le Bescon, l’un des pères fondateurs de Mondial Basket et l’un des journalistes basket les plus expérimentés de l’Héxagone. On retrace 30 ans de basket en deux heures.

2h. Fin de soirée, retour à l’hôtel dans un froid sibérien (-15°). Le plus gros du All-Star Weekend est déjà passé, mais le meilleur reste à venir.

DIMANCHE 15 FEVRIER

9h. Pour la première fois du weekend, un peu de repos. Je reste dans ma chambre d’hôtel pendant toute la matinée et en profite pour terminer la plupart des interviews qu’il me restait à finir.

12h. Passage à la Jordan Brand Experience, un espace entièrement dédié à « His Airness », sa marque et sa carrière. Une exposition à couper le souffle. Si vous ne l’avez pas encore consultée, toutes les infos sont ici.

13h30. Mon confrère Mike Prada de SBNation finit de me convaincre de prendre une dernière fois le métro en direction de Brooklyn, pour aller à la NBA House (anciennement Jam Session) et au All-Star Game de la D-League. Je n’ai pas grand chose d’autre à faire en attendant le grand soir alors pourquoi pas?

14h. La NBA House de Brooklyn ne tient pas vraiment ses promesses. Elle est minuscule par rapport à celle de New Orleans l’année précédente. Je teste malgré tout quelques animations, comme le stand de shoots ou la démo de NBA Live. Mais globalement, pas grand chose à se mettre sous la dent…

14h30. Je marche de LIU vers le Barclays Center pour « l’épreuve reine » de ce weekend, le D-League All-Star Game. Le match est commencé depuis dix minutes quand j’arrive dans la salle. Alors que nous étions plus de mille la veille, il ne doit y avoir que 30 ou 40 journalistes présents dans la salle à tout casser. Le match permet de voir à l’oeuvre des prospects intéressants comme James Michael McAdoo, Quincy Miller ou Vander Blue. A la mi-temps se déroule le concours de dunk, toujours d’un très haut niveau. Cette année par contres, les gros dunks sont rares mais le vainqueur, Jarvis Threatt, mérite tout de même son trophée. Je ne reste pas pour la deuxième mi-temps mais repars vers Manhattan pour le vrai « main event ».

17h. J’arrive au Madison Square Garden, le temple du basket. Pas question d’arriver en retard pour un tel événement. J’ai trois heures pour prendre mes marques et prendre la température de la salle. La sécurité est au niveau maximale. Tout le monde est fouillé comme dans un aéroport.

17h30. Arrêt au stand pour le dîner. Au menu, « Chicken parm » et pennes à l’arrabiata. Miam.

18h. Russell Westbrook est le premier joueur à venir sur le terrain prendre quelques shoots. Un signe avant coureur pour le reste de la soirée ? Le meneur du Thunder est rapidement rejoint par Stephen Curry et Dirk Nowitzki. Les joueurs de l’Est sont dans le même temps entrain de terminer leur séance de photos officielles en coulisses.

19h30. La chaîne américaine TNT et son quatuor de choc composé de Shaquille O’Neal, Ernie Johnson, Kenny Smith et Charles Barkley prend l’antenne pour la couverture d’avant-match. Peu après, la sécurité envoie les médias s’asseoir à leur siège contrairement à l’an passé où l’on pouvait pratiquement rester sur le parquet jusqu’au coup d’envoi de la rencontre.

20h. Le show commence par la présentation des équipes avec quelques chansons de Christina Aguilera et du rappeur Nas. Puis place aux hymnes canadien entonné par Tamia, l’épouse de Grant Hill, et américain, par Queen Latifah.

21h. Le match est bien lancé et LeBron James et John Wall font le show pour l’Est tandis que James Harden enchaîne les paniers pour l’équipe de l’Ouest. Pendant les temps-morts TV, la NBA et la ville de New York ont décidé d’inviter quelques uns des shows de Broadway les plus célèbres à venir chanter l’une ou l’autre chanson de leur spectacle. C’est ainsi le cas des excellents Jersey Boys, de Chicago, ou encore de Mamma Mia! comme dans l’extrait ci-dessous.

22h. A la pause, place au show de la jeune Ariana Grande, accompagnée de Nicki Minaj. Pendant d’autres intermissions, quelques légendes de la NBA comme Bill Russell, Oscar Robertson ou Magic Johnson sont présentés à la foule, ainsi que les plus grands joueurs des New York Knicks, de Willis Reed à Earl Monroe en passant par Phil Jackson.

23h30. Le match se termine par la victoire de l’Ouest par 163 à 158. Avec 41 points (à un point du fabuleux record de Wilt Chamberlain), Russell Westbrook est élu MVP. Un dernier tour en conférence de presse et le weekend est déjà terminé. Quate jours qui sont passés à la vitesse de l’éclair. Rendez-vous en 2016 dans une ville qui m’est chère, celle de Toronto.