Après Adam Silver avant le début des Finals, c’est au tour de son bras droit Mark Tatum d’évoquer la création de la NBA Europe, un projet de ligue qui pourrait voir le jour d’ici cinq ans. Les obstacles ne manquent pas, mais le couple FIBA/NBA entend bien briser l’hégémonie de l’Euroleague, et des discussions auraient repris entre les différentes parties, dont des équipes actuelles. Elles auraient même bien avancé !
« C’était vraiment la première fois que les trois parties, y compris les clubs, se retrouvaient pour discuter de ce à quoi devrait ressembler l’avenir du basketball européen », explique le numéro 2 de la NBA. « Donc je dirais qu’il y a eu des conversations très productives et positives. Plusieurs échanges ont ensuite eu lieu directement avec les clubs, mais je pense que tout le monde partage cette vision selon laquelle il existe une grande opportunité de développer le basketball en Europe, et il s’agit maintenant de trouver le bon modèle pour y parvenir. »
Partie prenante, Tony Parker joue les intermédiaires
Selon nos confrères, les discussions les plus significatives ont réuni les responsables de l’Euroleague et les représentants des 13 clubs permanents de l’Euroleague, au siège de la FIBA à Genève. Au cœur des discussions, Tony Parker sert toujours d’intermédiaire entre les deux parties.
« Il devient de plus en plus évident que nous devons travailler ensemble », reconnaît Paulius Motiejunas, le P-dg de l’Euroleague. « Je pense que c’est la première rencontre d’une longue série où nous devrions trouver des moyens de faire croître le basket. Les souhaits de la FIBA sont clairs, simples et accessibles. C’est donc aux deux ligues de trouver des moyens de développer le basket européen. Notre histoire, notre base de fans et nos équipes constitueraient une colonne vertébrale solide sur laquelle bâtir. »
Pour la NBA, qui évoque désormais un lancement dans deux à trois ans, le message reste le même : il faut que le meilleur du basket européen soit visible sur le plus large territoire possible.
« Clairement, l’Euroleague a fait du bon travail pour développer le sport, mais il y a des millions de fans qui contestent le service proposé dans ce modèle, et comme je l’ai dit, ils font partie des parties prenantes », conclut Mark Tatum. « Donc, dans la mesure où ils sont intéressés et souhaitent collaborer avec nous pour créer le meilleur modèle, oui, nous voulons continuer ces discussions. »