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Un conseil : ne doutez jamais de ces Pacers !

NBA – Après six semaines de playoffs et quatre braquages invraisemblables, les Pacers sont à trois victoires d’un titre NBA. Surprenant ? Pour tout le monde, oui, mais pas pour eux.

pacersDans ces playoffs, les Pacers sont l’ennemi du bon sens !

Menés de 7 points à 40 secondes de la fin de la prolongation face aux Bucks, ils ne devaient pas gagner ce Game 5 du premier tour. Et pourtant…

Menés de 7 points à Cleveland à 50 secondes de la fin du Game 2, ils ne devaient pas remporter ce match pour mettre les Cavaliers dos au mur lors du second tour. Et pourtant…

Menés de 14 points au Madison Square Garden avec moins de quatre minutes à jouer, ils devaient perdre le Game 1 face aux Knicks. Et pourtant…

Menés de 15 points au Paycom Center avec neuf minutes à jouer lors du Game 1 des NBA Finals, face à une équipe d’Oklahoma City qui avait remporté 36 de ses 37 matchs avec cette marge d’avance, ils ne pouvaient pas créer une nouvelle surprise. Une fois, deux fois, trois fois, ok. Quatre fois !? Jamais de la vie. Et pourtant…

Haliburton donne le ton

Lors de chacun de ces braquages, c’est Tyrese Haliburton qui est venu porter l’estocade pour consolider les playoffs les plus clutchs de l’histoire pour un joueur. Cette équipe d’Indiana continue donc d’écrire son histoire et l’Histoire de la NBA avec un calme olympien et une confiance démesurée.

« Quand vous êtes à -15, vous pouvez paniquer ou vous pouvez discuter de comment réduire l’écart à -10, et puis de -10 à -5. Depuis le début des playoffs, nous avons la même approche. Quand on prend un éclat, on essaie de revenir petit à petit, et c’est ce qu’on a fait ce soir. On a réussi à revenir à -8 assez rapidement en quatrième quart-temps, et ça nous a donné de la confiance, » décrivait Tyrese Haliburton après la rencontre. « C’est difficile à expliquer mais on a un groupe résilient et on n’abdique pas avant que le chrono ne soit à zéro. »

Cette confiance et cette envie de prouver qu’ils ont leur place à ce niveau a pris sa source la saison dernière. À la surprise générale, ils s’étaient retrouvés en finale de conférence face aux Celtics, avec une opportunité de gagner plus d’un match. Au final, ils s’étaient fait balayer et tout le monde avait du même coup balayé cet accomplissement d’un revers de la main. C’était forcément une anomalie.

Ces dernières années, on a vu plusieurs équipes, comme les Hawks ou les Blazers, jouer le rôle de Cendrillon des playoffs pour arriver en finale de conférence et perdre contre un éventuel champion. Souvent, ces franchises se voient plus belles qu’elles ne le sont et le retour à la réalité est fulgurant. Les Pacers ne voulaient pas faire partie de ce club, ils voulaient confirmer.

« L’été dernier, tout le monde a dit qu’on avait eu de la chance, ça nous a énervés. On a passé tout l’été avec ce goût amer en bouche. Quand on a mal commencé la saison, tout le monde a surenchéri, et on l’a pris comme une attaque personnelle, » confirmait Tyrese Haliburton.

Comme Michael Jordan dans The Last Dance, Tyrese Haliburton et tous ses coéquipiers mais aussi le coaching staff se sont servis de ces critiques pour inverser la tendance de leur saison. « Ça fait partie de l’ADN de notre équipe désormais, on s’en sert pour engranger de la confiance et de la motivation supplémentaire, » poursuit le meneur des Pacers. « On sait que nous sommes l’outsider dans cette série, mais on aime être dans cette position. »

Une victoire invraisemblable

Cet esprit de compétition, cette confiance irrationnelle peuvent faire bouger des montagnes. C’est un refrain connu dans le sport de haut niveau. Cette nuit, elle a aussi fait mentir plusieurs modèles statistiques.

Les Pacers ont en effet gagné ce match alors qu’ils ont perdu 25 ballons, soit leur pire performance de l’année. Mais ils ont aussi pris 16 tirs de moins que leurs adversaires, et ont vu Shai Gilgeous-Alexander terminer avec 38 points à 47% de réussite. Ils n’ont signé qu’une interception, contre 14 pour leurs adversaires…

Au final, comme lors du Game 1 face aux Knicks quand Aaron Nesmith avait pris feu, ils ont compensé par une grosse adresse à 3-points (46%) et ils ont aussi bénéficié de la maladresse du Thunder. Cette saison, les hommes de Mark Daigneault provoquent le plus de ballons perdus et marquent le plus de points sur ces opportunités. Cette nuit, ils n’ont marqué que 11 points sur les 25 pertes de balles d’Indiana.

« Si vous regardez les statistiques, c’est du grand n’importe quoi, » en rigolait Tyrese Haliburton. « Ce n’est pas la recette pour gagner face à cette équipe. On ne peut pas perdre autant de ballons. On doit être meilleurs dans nos aides, on peut progresser au rebond. On sait qu’on devra mieux jouer lors du Game 2. »

Et pourtant… à cette période de l’année, la seule chose qui compte, c’est le score final. Peu importe la manière, peu importe ce que disent les chiffres, il faut trouver un moyen de finir devant l’adversaire au tableau d’affichage après le buzzer final.

Et depuis mi-avril, les Pacers et Tyrese Haliburton continuent encore et toujours de trouver la parade.

Propos recueillis à Oklahoma City.

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