Convention collective : ça avance bien entre la NBA et le syndicat des joueurs

On le sait depuis quelques jours : trouver un accord avec le syndicat des joueurs d’ici la date-butoir du 31 mars est une « priorité absolue » pour Adam Silver et la NBA.

D’après The Athletic, les discussions avancent et des progrès significatifs ont été effectués sur des sujets sensibles ces dernières semaines. L’espoir de conclure un accord dans le mois qui arrive est donc important.

« On veut clairement conclure avant la deadline », assure une source impliquée dans les négociations avec les joueurs. « On est proche. On a simplement besoin de mettre les points sur les i et les barres sur les t. »

Outre la question de l’âge pour arriver en NBA, ou celle des prolongations de contrat qui pourraient augmenter, un des dossiers qui est discuté est celui de la « luxury tax ».

Actuellement, les équipes sont sanctionnées de 1.50 dollar pour chaque dollar dépensé au-dessus de la limite, jusqu’à 5 millions. Ensuite, entre 5 et 10 millions de dollars au-dessus, c’est 1.75 dollar d’amende pour un dollar dépensé. Puis 2.50 dollars d’amende entre 10 et 15 millions, 3.25 dollars d’amende entre 15 et 20 millions puis 3.75 dollars d’amende au-dessus des 20 millions, avec un ajout de 0.5 dollar à l’amende pour chaque dollar dépensé à chaque fois qu’on ajoute 5 millions de dollars…

Puisque la masse salariale des franchises augmente chaque saison et que les salaires sont de plus en plus importants, les deux camps négocient pour établir de nouveaux plafonds. Dès lors, faut-il augmenter les taxes dès les premiers dollars dépensés au-dessus de la limite, ou plutôt laisser une petite marge, ou bien seulement sanctionner les gros payeurs, ceux qui explosent les compteurs comme les Warriors ?

Pour ce qui est des prolongations de contrat, c’est la possibilité d’augmenter le salaire de 140%, voire 150%, contre 120% actuellement, qui est discuté. Un changement qui pourrait ainsi permettre à des franchises de verrouiller des joueurs qui ne sont pas au maximum avant qu’ils ne testent le marché des « free agents ».

– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».