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Ime Udoka, la revanche de l’éternel second

NBA – Pendant des années, Ime Udoka a échoué aux entretiens pour devenir « head coach ». Jusqu’au jour où Brad Stevens en a fait son successeur.

Comme Steve Kerr qu’il va défier en finale NBA, comme Tyronn Lue avec les Cavaliers ou encore Nick Nurse avec les Raptors, Ime Udoka va tenter de remporter le titre dès sa première année dans le coaching.

Ce serait un magnifique exploit, même si sa saison est déjà remarquable. Prendre la suite de Brad Stevens était une mission déjà très compliquée, et elle est devenue encore plus difficile lorsque les Celtics ont raté leur début de saison. Mais six mois plus tard, Ime Udoka a transformé les Celtics en une machine à gagner, capable de s’imposer à Milwaukee puis Miami pour aller en finale NBA. De quoi, évidemment, le réjouir. Sauf qu’il se dit qu’il aurait pu réussir tout cela bien avant…

« La seule chose que je dirais, c’est que la déception d’arriver en deuxième position pendant quelques années m’a vraiment fait mal » a-t-il réagi. « Mais si on m’avait qu’il me fallait attendre Boston et me faire doubler par certains de ceux qui m’ont battu, je n’aurais pas hésité. Je suis heureux d’être à Boston. »

Formé à l’école Spurs aux côtés de Gregg Popovich, Ime Udoka a choisi de tester sa cote dès 2017. Chaque été, son agent glisse son nom pour un poste vacant, mais il n’est pas choisi. En 2019, il décide tout de même de quitter le cocon de San Antonio, et il accepte d’être assistant de Brett Brown aux Sixers. Là-bas, aux côtés d’un ancien assistant des Spurs, il est devenu un spécialiste défensif, et il continue chaque été à passer des entretiens pour être « head coach ». Le premier été est un échec, et il accepte un nouveau poste d’assistant. Cette fois, aux Nets aux côtés de Steve Nash. Le second été sera le bon puisque Brad Stevens, plutôt à la surprise générale, décide d’en faire son successeur.

« Vous voulez vraiment que je vous donne les noms ? » Il y a Detroit, Indiana et Cleveland. Je peux faire toute la liste… »

« A partir du moment où mon nom a circulé, j’ai eu confiance en moi » poursuit-il. « Nous avons eu quelques réussites. Évidemment, le fait d’être à San Antonio a aidé. Le processus d’entretien a commencé et il y avait beaucoup d’intérêt, donc c’était juste une question de temps. J’étais finaliste pour quelques destinations. Donc, j’ai toujours eu une confiance totale dans le fait que c’était une question de bon timing. »

Justement, pour quelles sont les franchises qui n’ont pas donné suite ?

« Vous voulez vraiment que je vous donne les noms ? » demande-t-il à Yahoo! Sports. « Il y a Detroit, Indiana et Cleveland. Je peux faire toute la liste… C’était difficile parce que je pense que j’étais prêt. Mais je ne pourrais pas être plus fier de faire partie d’une franchise qui cherche à gagner et à remporter des titres. Vous pouvez vous retrouver dans beaucoup de situations différentes. Il n’y a que 30 équipes et j’en ai conscience, mais ne pas être dans une phase de reconstruction et être sous pression, je n’échangerais cela pour rien au monde. »

« On obtient un retour des entretiens et de ce qui est perçu comme des faiblesses »

Au final, comme n’importe quel sportif qui échoue à la deuxième place, Ime Udoka a retenu des leçons de chaque entretien, et c’est ce qui lui a sans doute permis de décrocher un poste de rêve : coacher Boston.

« On essaie de s’améliorer et on obtient un retour des entretiens et de ce qui est perçu comme des faiblesses » conclut-il. « Je pense que pour moi, c’est facile. Ma carrière de joueur, comme journeyman, comme « role player » qui n’a eu que deux contrats garantis sur toute sa carrière NBA… Tout ça m’a préparé à ça. Il a toujours été question de baisser la tête, de faire des efforts et de trouver un moyen d’y arriver. On ne rejette la faute sur personne ou sur une situation quelconque. Vous trouvez le moyen d’y arriver. C’est ce que j’essaie de transmettre à l’équipe, mais pour moi, il faut se secouer et continuer à avancer. J’étais dans une excellente situation d’apprentissage à San Antonio. J’ai eu de bons entretiens et je me suis amélioré tout au long du processus, mais c’était une question d’adéquation. Et donc je ne pourrais pas être plus heureux avec ce groupe ».

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