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[Previews 2020/21] New York repart lentement mais sûrement

Absent des playoffs depuis sept ans, le club mythique repart de tout en bas avec un nouveau président et un nouvel entraîneur pour encadrer une poignée de jeunes talents. Objectif : soigner un peu la réputation du club en vue de la prochaine intersaison.

Comme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA. Après Cleveland et Detroit, encore une franchise de l’Est en reconstruction : les Knicks.

Le chantier a pris du retard à Big Apple : le club n’a plus connu les playoffs depuis sept ans maintenant. Après Phil Jackson et le duo Steve Mills/Scott Perry, le propriétaire James Dolan ont décidé de confier la gestion de l’équipe à Leon Rose en début d’année, qui a depuis engagé Tom Thibodeau pour s’en occuper sur le parquet, puis sélectionné Obi Toppin à la Draft, et c’est à peu près tout : on repart lentement mais sûrement à New York.

DE NOUVELLES FONDATIONS À POSER

Les Knicks ont décidé changer de stratégie en virant David Fizdale puis Steve Mills, avant de nommer Leon Rose et Tom Thibodeau, avec l’espoir de pouvoir enfin poser des bases solides. Malgré son inexpérience, Leon Rose est un ancien agent respecté en NBA, et Tom Thibodeau a les reins solides pour supporter la pression.

Le nouveau président a montré qu’il voulait prendre son temps : il est resté en dehors des gros transferts (Chris Paul, Russell Westbrook, John Wall), n’a pas fait de folie sur la « free agency » (Gordon Hayward ou Fred VanVleet) et s’est débrouillé pour récupérer quelques futurs choix de Draft. Certes, les Knicks ont de toute façon du mal à séduire, mais on peut toujours faire des bêtises, surtout à Gotham, et il les a évitées.

Les principales recrues sont les deux rookies sélectionnés au premier tour : le « combo guard » de Kentucky Immanuel Quickley en 25e position, et le new-yorkais Obi Toppin en 8e, meilleur joueur de la dernière saison universitaire. Ils rejoignent R.J. Barrett, Frank Ntilikina, Mitchell Robinson, Dennis Smith Jr. ou encore Kevin Knox dans le groupe de jeunes talents du club. Ancien assistant de John Calipari à Kentucky, Kenny Payne a rejoint les Knicks et sera précieux auprès de ses jeunes, lui qui connaît déjà Quickley, Knox, mais aussi Randle et Noel.

QU’ATTENDRE DE CETTE SAISON ?

Entraîneur chevronné, Tom Thibodeau revient à New York, où il a travaillé entre 1996 et 2003, avec un projet de reconstruction auquel il n’est pas habitué, mais qu’il a connu dans le Minnesota en tant que président/coach. Ça a été les montagnes russes : une première saison à 31 victoires, une deuxième en playoffs avec le renfort de Jimmy Butler, et une troisième terminée prématurément dans le chaos.

Il sera seulement sur le bord du terrain à New York, pas dans les bureaux, avec pour mission de donner une véritable identité de jeu à cette escouade. Celle-ci sera sans aucun doute orientée sur la défense, ce qui est précieux pour tous ces jeunes joueurs en quête de repères, mais il faut aussi mettre en place une attaque qui s’inscrit dans ce basket moderne que le technicien a du mal à appréhender. Mike Woodson revient en ville après quatre ans chez les Clippers pour lui donner un coup de main.

L’objectif ? Trouver une alchimie des deux côtés du terrain pour espérer tirer quelque chose de ce groupe qui ne demande qu’à progresser et qui économisera sa confiance en s’appuyant sur le collectif. Les rookies, mais aussi RJ Barrett, Frank Ntilikina, Dennis Smith Jr. ou Kevin Knox ont besoin de pouvoir se fondre dans celui-ci pour éviter les regards trop appuyés de la presse new-yorkaise et éclore plus sereinement. Pendant que Mitchell Robinson doit continuer de progresser dans la raquette avec cette place de titulaire qui l’attend.

On peut regretter le manque de vétérans dans l’effectif : Julius Randle, Austin Rivers et Alec Burks doivent prendre ce rôle, mais ils sont plutôt connus pour aimer le ballon et n’ont que 26, 28 et 29 ans. Le retour de Taj Gibson, par exemple, aurait permis de faire le relais entre les plus tendres et un coach du genre autoritaire. « Thibs » devra donc faire preuve de patience avec ces jeunes à qui on donne les clés de l’équipe en attendant la prochaine intersaison : la direction précédente avait privilégié les contrats courts afin de garder de la souplesse financière et la franchise ne demande qu’à dépenser ses dollars. Peut-être l’été prochain si la réputation de la franchise s’améliore.

En attendant, Tom Thibodeau va devoir jongler avec un effectif très déséquilibré, sans meneur titulaire indiscutable et avec un duo Julius Randle/Obi Toppin qui aura peut-être du mal à cohabiter…

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Obi Toppin, Immanuel Quickley, Austin Rivers (Rockets), Alec Burks (Warriors), Nerlens Noel (Knicks), Jacob Evans (Timberwolves), Omari Spellman (Timberwolves).

Départs : Bobby Portis (Bucks), Wayne Ellington (Pistons), Maurice Harkless (Heat), Damyean Dotson (Cavaliers), Taj Gibson.

LE JOUEUR À SUIVRE : OBI TOPPIN

L’intérêt est limité à New York pour la saison à venir et en l’absence de grosses recrues, tout le monde aura les yeux rivés sur Obi Toppin, prototype de l’ailier-fort moderne avec ses 2m06 pour 100kg, sélectionné en 8e position lors de la dernière Draft.

Star à Dayton, le natif de Brooklyn a fait carton plein dans les trophées universitaires avec ses 20 points et 7.5 rebonds de moyenne, en raflant le Naismith Trophy, le John R. Wooden Award, et en étant élu National Player of the Year de l’Associated Press, comme Zion Williamson en 2019. Et comme le Pelican, ses qualités physiques et son jeu le rendent très spectaculaires, ce qui devrait plaire aux fans et leur apporter un peu de baume au cœur.

Sa défense à l’inverse pourrait en faire rager certains, et c’est le grand défi de Tom Thibodeau que d’en faire un joueur complet. Il sera évidemment très surveillé, et il devra résister à la pression new-yorkaise en gardant des objectifs raisonnables. Les autres jeunes de l’équipe pourraient en profiter pour évoluer un peu plus sereinement dans son ombre, R.J. Barrett en tête, lui qui est toujours frustré par sa non-sélection dans les All-Rookie Teams.

MOYENNE D’AGE : 24,1 ans
MASSE SALARIALE : 90.3 millions (29e sur 30)

HYPE PREVIEW

CONFÉRENCE EST
15 – Cleveland 14 – Detroit 13 – New York 12 – 11 –
10 – 9 – 8 – 7 – 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –
CONFÉRENCE OUEST
15 – Oklahoma City 14 – 13 – 12 – 11 –
10 – 9 – 8 – 7 – 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –

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