Jerome Lane, Shaquille O’Neal, Darryl Dawkins ou même Michael Jordan dans ses jeunes années, lors d’un passage en Italie. Les images d’un panneau qui éclate en mille morceaux sous le coup de la puissance d’un joueur qui monte au dunk sont toujours impressionnantes.
Pourtant, la première occurrence d’un tél événement sur les parquets NBA est bien loin du spectacle que cela va produire dans les décennies à venir. Le 5 novembre 1946, lors des premiers matches de la première saison de la BAA qui deviendra ensuite la NBA, les Celtics reçoivent les Chicago Stags à la Boston Arena.
Pendant l’échauffement, l’intérieur Chuck Connors réalise un simple tir. Sauf que le ballon frappe le devant du cercle et, comme l’ouvrier qui avait installé le panier avait oublié de placer un morceau de caoutchouc entre le cercle et le panneau, ce dernier s’effondre.
Un sportif professionnel dans deux sports qui terminera acteur
Pour la première fois de l’histoire BAA/NBA, un joueur vient de casser un panneau. Forcément, le début de match est reporté d’une heure, le temps d’aller en chercher au Boston Garden (les Celtics n’y joueront qu’à partir de 1955) puis d’installer un nouveau panneau. Boston finira par s’incliner 57-55 avec huit points de Chuck Connors, qui fut un sacré personnage.
En effet, en plus d’avoir évolué deux saisons et 53 matches en BAA avec les Celtics, Chuck Connors fera également carrière dans le baseball, en MLB, en jouant un match avec les Brooklyn Dodgers puis 66 avec les Chicago Cubs.
Il est ainsi un des treize hommes à avoir été professionnel en NBA et en MLB, comme Danny Ainge et Dave DeBusschere par exemple.
Enfin, au début des années 1950, il abandonnera le sport de haut niveau pour le cinéma. Il est principalement connu aux États-Unis pour avoir été « The Rifleman » (« L’homme à la carabine » en français) dans la série du même nom. Il a aussi tourné avec John Wayne dans « Un homme pas comme les autres » sorti en 1953.