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Leur saison est déjà terminée : retour sur les Warriors 2019-2020

Huit équipes ne participeront pas à la reprise de la saison. Quel bilan tirer pour les plus mauvaises formations de la ligue, déjà en vacances ? Premier épisode avec la lanterne rouge : les Warriors.

Si des parieurs ont misé sur une dégringolade aussi brutale, quelques jours après les Finals 2019, ils sont désormais riches. Il y a un an, les Warriors disputaient leur cinquième Finals de suite. Certes, les Raptors de Kawhi Leonard vont réussir à les vaincre, mais la franchise californienne restait un modèle d’excellence depuis 2015.

Un an plus tard, elle a officiellement terminé la saison 2019-2020 avec le pire bilan de la ligue : 15 petites victoires et 50 défaites. En conservant ce pourcentage (23 %) de victoires, Golden State aurait donc terminé la saison avec un bilan de 18 victoires pour 64 défaites…

Une année à oublier donc, où de profonds changements ont été entamés, mais qui pourrait simplement être une pause dans la période de domination des champions 2015, 2017 et 2018. Une possible glissade, car les armes sont suffisantes pour rapidement retrouver les playoffs, et pourquoi pas les sommets.

Une saison en enfer

On savait que la saison ne serait pas facile pour les finalistes 2019. En effet, on ne sort pas indemne d’un été où l’on perd Kevin Durant, Andre Iguodala, Shaun Livingston, DeMarcus Cousins et Quinn Cook. Sans oublier Klay Thompson, blessé pour une grande partie de la saison à venir.

Mais on n’imaginait pas qu’elle le serait autant. Car les Warriors ont vécu une saison en enfer, où rien n’a fonctionné ou presque. Les trois premiers matches avaient été compliqués (deux grosses défaites), mais dès le quatrième, on plonge dans la catastrophe : Stephen Curry se casse la main !

Dès lors, privée de ses « Splash Brothers » pour plusieurs mois, la formation de Steve Kerr est démunie. Le monstre des dernières saisons se transforme en proie facile.

Draymond Green décevant, D’Angelo Russell transféré

Comment sauver les meubles ? Mais attention, les difficultés des Warriors n’ont pas surgi avec la blessure du meneur double MVP. Stephen Curry ou pas, les soucis défensifs étaient déjà présents. Ron Adams n’est plus sur le banc pour l’organiser et le meilleur élément du groupe dans ce domaine, Draymond Green, navigue entre blessures et signes d’agacement de voir les jeunes en difficulté, qui accumulent les erreurs et n’assurent pas les rotations.

L’intérieur ne peut pas combler tous les trous et l’effectif a perdu en qualité défensive. En attaque, ce n’est pas mieux, c’est même pire. D’Angelo Russell a beau faire des jolies statistiques, les Warriors peinent parfois pour inscrire 100 points, Draymond Green n’arrivant pas à changer de braquet…

L’ancien des Nets, dont beaucoup doutaient de son inscription dans le temps en Californie, est finalement envoyé à Minnesota en cours de saison, contre Andrew Wiggins. Comme l’ailier n’a joué que douze matches, et seulement quelques minutes avec Stephen Curry, impossible encore de se faire une idée précise de cette greffe.

Enfin, toujours au rayon des mouvements, Alec Burks et Glenn Robinson III ne finiront pas non plus la saison à Golden State, étant envoyés à Philadelphie.

Eric Paschall, la seule éclaircie

Avant même la fin du mois de décembre, la saison des Warriors était terminée. C’est le seul aspect positif de cette année ratée : Steve Kerr a pu utiliser de longues semaines sans enjeu pour multiplier les tests.

Marquese Chriss et Dragan Bender ont été relancés, les jeunes joueurs comme Damion Lee et Mychal Mulder ont grandi plus vite. Celui qui en a le plus profité, c’est bien évidemment Eric Paschall. Véritable révélation, le rookie a explosé aux yeux de tous avec sa puissance et son énergie.

Heureusement qu’il a été présent certains matches car, sans lui, les Warriors auraient eu bien du mal à marquer. Un comble pour cette machine offensive qui a marché sur toutes les défenses ces dernières années.

La suspension de la saison a coupé la progression d’Eric Paschall et des autres jeunes joueurs, mais elle a aussi épargné des souffrances inutiles et évité des défaites supplémentaires à une équipe coincé au fond du classement.

La situation contractuelle

Les finances des Warriors sont dans le rouge et la suspension de la saison, le manque à gagner et la possibilité d’avoir un salary cap réduit ne vont pas aider les dirigeants à manœuvrer. Même si la franchise gagne beaucoup d’argent, elle en dépense énormément pour ses superstars.

La preuve : Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et Andrew Wiggins pèseront 130 millions de dollars la saison prochaine ! Et en 2021-2022 ? 139 millions ! Il sera donc compliqué de faire des folies sur le marché, surtout si les conséquences économiques des crises de la saison passée (problème avec la Chine en octobre 2019 et coupure de la saison) se chiffrent en millions de dollars et impactent lourdement les franchises.

Outre l’accumulation de courts et peu coûteux contrats avec les jeunes, une autre bonne nouvelle est tout de même à souligner. La « trade exception » de 17.2 millions récupérée pendant le transfert d’Andre Iguodala pourrait être utilisée jusqu’au 25 octobre. Comme la free agency commence le 18 octobre, cela laissera une semaine aux dirigeants pour l’offrir à un agent libre – si elle le souhaite. Une telle enveloppe permet de faire de jolies emplettes.

Quel besoin pour la Draft ?

Pire bilan de la ligue, les Warriors sont parmi les équipes les mieux placées pour récupérer le premier choix de la Draft. S’ils sont chanceux et obtiennent le gros lot alors, avec la « trade exception » en plus, les finalistes 2019 auront de solides arguments pour améliorer leur effectif.

Mais ont-ils réellement besoin d’un jeune joueur de plus ? Un élément plus expérimenté ne serait-il plus profitable à un groupe qui, en pleine santé et un peu remanié, peut toujours viser les sommets ? Surtout avec une Draft étrange et dont aucun talent ne semble faire l’unanimité ou s’imposer comme indiscutable. Les dirigeants ne semblent d’ailleurs pas réellement séduits par les premiers choix annoncés.

C’est la grande question. Bob Myers n’a pas écarté l’idée de transférer ce choix de Draft, même si les scouts suivent aussi des jeunes talents, notamment français.

Quel avenir pour la saison prochaine ?

Au contraire de plusieurs franchises engluées dans des situations difficiles et profondes, les Warriors peuvent plaider la thèse de l’accident pour cette saison 2019-2020. Après cinq saisons très longues physiquement, épuisantes mentalement et dorées sportivement, l’équipe a explosé. Comme un muscle qui lâche ou un os qui casse à cause d’un effort trop violent.

Cette saison aura servi de respiration. Klay Thompson et Stephen Curry ont pu longuement souffler, Draymond Green aussi. En pleine forme, ces trois-là ensemble restent redoutables. L’intégration d’Andrew Wiggins reste une énigme, mais l’analogie avec Harrison Barnes n’est pas dénuée de sens. Et on se souvient à quel point ces quatre-là ont brillé entre 2014 et 2016.

Maintenant, le reste de l’effectif est déséquilibré. Trop jeune, pas assez performant en défense (surtout dans les ailes), l’équipe a des manques, c’est certain. Mais avec un haut choix de Draft, qui reste une belle monnaie d’échange, et cette « trade exception » de plus de 17 millions de dollars, Bob Myers peut rapidement renforcer son groupe durant l’intersaison.

De quoi faire des Warriors des favoris pour le titre en 2021 ? Trop tôt pour le dire. Mais assez pour en faire une équipe en playoffs la saison prochaine ? Certainement.


Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Stephen Curry 70 32.2 44.8 39.7 93.3 0.6 3.9 4.4 6.0 2.9 1.1 0.4 1.4 24.5
Jimmy Butler Iii 30 32.7 47.6 27.9 87.0 2.3 3.2 5.5 5.9 1.5 1.7 0.3 1.0 17.9
Andrew Wiggins 43 30.1 44.4 37.9 77.7 1.5 3.0 4.6 2.4 1.3 0.9 0.8 1.6 17.6
Jonathan Kuminga 47 24.3 45.4 30.5 66.8 1.2 3.4 4.6 2.2 1.5 0.8 0.4 1.9 15.3
Brandin Podziemski 64 26.8 44.5 37.2 75.8 1.0 4.1 5.1 3.4 1.2 1.1 0.2 1.5 11.7
Buddy Hield 82 22.7 41.7 37.0 82.8 0.6 2.6 3.2 1.6 1.1 0.8 0.3 1.6 11.1
Dennis Schroder 24 26.2 37.5 32.2 74.4 0.4 1.9 2.3 4.4 2.0 1.0 0.1 2.8 10.6
De'anthony Melton 6 20.2 40.7 37.1 62.5 1.0 2.3 3.3 2.8 1.7 1.2 0.3 3.0 10.3
Moses Moody 74 22.3 43.3 37.4 79.7 0.7 1.9 2.6 1.3 0.7 0.8 0.4 1.6 9.8
Draymond Green 68 29.2 42.4 32.5 68.7 1.1 5.0 6.1 5.6 2.6 1.5 1.0 3.2 9.0
Quinten Post 42 16.3 44.9 40.8 77.8 0.8 2.7 3.5 1.3 0.8 0.4 0.4 2.0 8.1
Trayce Jackson-davis 62 15.6 57.6 0.0 57.8 2.0 3.0 5.0 1.7 0.7 0.4 0.6 1.2 6.6
Gary Payton Ii 62 15.0 57.4 32.6 71.1 0.9 2.1 3.0 1.3 0.6 0.8 0.3 1.7 6.5
Lindy Waters Iii 38 17.2 37.1 33.1 72.7 0.4 2.1 2.5 1.1 0.4 0.6 0.3 1.4 5.5
Kyle Anderson 36 15.0 45.0 36.5 66.7 0.8 2.3 3.1 2.3 0.6 0.7 0.6 1.1 5.3
Kevon Looney 76 15.0 51.4 40.0 56.6 2.4 3.6 6.1 1.6 0.5 0.6 0.5 2.0 4.5
Gui Santos 56 13.6 45.8 33.0 69.0 1.3 1.8 3.1 1.4 0.8 0.4 0.2 1.6 4.1
Jackson Rowe 6 8.6 47.1 30.0 50.0 0.5 1.3 1.8 0.7 0.2 0.7 0.0 0.7 3.7
Kevin Knox Ii 14 6.0 50.0 26.7 75.0 0.5 0.7 1.2 0.4 0.3 0.1 0.3 0.4 3.3
Pat Spencer 39 6.4 40.6 22.7 73.3 0.4 0.8 1.2 1.2 0.5 0.4 0.1 0.5 2.5
Yuri Collins 2 8.2 33.3 0.0 0.0 1.0 0.5 1.5 2.0 0.0 1.0 0.0 2.5 1.0
Reece Beekman 2 2.0 100.0 0.0 0.0 0.5 0.0 0.5 0.5 0.0 0.5 0.0 0.5 1.0
Braxton Key 3 3.6 0.0 0.0 50.0 0.3 0.3 0.7 0.0 0.3 0.7 0.0 0.0 1.0

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