Le Magic veut s’appuyer sur ses fondations solides

Alors qu’une partie de la ligue s’est lourdement renforcée et a multiplié les transferts et les signatures cinq étoiles, le Magic s’est contenté de prolonger ses joueurs libres et d’ajouter Al-Farouq Aminu à son effectif.

La franchise floridienne a suivi son plan estival puisque les dirigeants voulaient garder le groupe intact.

« Toute la ligue cherche à connaître le chemin de la victoire, cherche à savoir comment faire fonctionner son équipe », explique sur le site officiel le président du Magic, Jeff Weltman. « Nos joueurs ont montré un style efficace en fin de saison et, quand c’est installé, c’est notre responsabilité d’essayer de construire dessus. Et c’est la responsabilité des joueurs de progresser et ne pas se satisfaire de ça. Notre objectif est de ramener la même équipe au meilleur niveau possible. »

Orlando n’aura donc pas besoin de construire une nouvelle cohésion, s’offrant ainsi un avantage sur la concurrence qui doit, elle, trouver de nouveaux automatismes et intégrer des recrues. Mais pas question de seulement miser sur cet argument pour ne pas travailler pour autant.

« On espère que cette continuité va énormément nous aider », annonce le coach Steve Clifford. « Je pense aussi que les joueurs qu’on a prolongés sont au sommet de leur carrière et qu’ils ont été très bons la saison passée. Ils peuvent faire encore mieux cette saison. Après, les progrès dépendront de notre intersaison. Il y a une idée fausse dans cette ligue, qui dit que seuls les jeunes joueurs doivent s’améliorer. Rien n’est plus faux. Les meilleurs joueurs de cette ligue progressent chaque saison. »

En 2017, les Wizards avaient également joué la carte de la continuité. Ils sortaient d’une demi-finale de conférence, perdue après le Game 7 contre les Celtics. Mais ensuite le groupe ne trouvera jamais le bon rythme et la saison 2017-2018 sera décevante, avec moins de victoires en saison régulière et une sortie dès le premier tour des playoffs. Méfiance donc.

« Il faut être prudent avec l’idée que garder la même équipe permet de surfer sur une dynamique », prévient Jeff Weltman. « Il y a quatre ou cinq mois entre les deux saisons. Il faut l’installer à nouveau, apprendre encore à tisser un lien et bosser durement. C’est anormal comme situation, ce n’est pas banal d’avoir exactement la même équipe. »