Propriétaire et patron de l’ASVEL depuis 2014, Tony Parker a remporté le championnat de France en 2016 et la Coupe de France cette saison. En attendant également le résultat de la finale du championnat contre Monaco, qui commence ce samedi.
Désormais à la retraite, l’ancien meneur des Bleus va pouvoir se concentrer pleinement sur son travail avec l’Asvel.
« J’adore ça », explique-t-il à The Undefeated. « Et pas seulement pour l’aspect basket. J’aime le business aussi, le marketing, comment on amène les gens à la salle, comment on travaille avec l’équipe numérique, comment on rend l’expérience des spectateurs et des fans bien meilleure… Bien évidement, toute l’approche basket aussi : le scouting, le fait d’aller trouver des joueurs. »
Forcément, et même s’il a de grandes ambitions pour le club rhodanien, Tony Parker regarde plus haut, vers les États-Unis – comme il l’a fait en tant que joueur il y a 20 ans.
« Ce serait un des mes rêves », dit-il. « Pour le moment, je suis avec l’Asvel et je vis une superbe expérience avec une nouvelle salle et la possibilité de participer à l’Euroligue l’an prochain. Mais l’objectif ultime, c’est un jour d’être un propriétaire en NBA. J’en parle avec certaines personnes et elles regardent ce que je fais en France. »
Qu’il soit un jour dirigeant, président ou GM reste possible mais pour devenir propriétaire d’une franchise, il faut beaucoup d’argent : aucune franchise ne pèse moins d’un milliard de dollars. Mais Tony Parker est patient.
« J’ai l’expérience et j’adore ça. Ça demande beaucoup de travail mais j’adore ça et j’aimerais beaucoup le faire. Donc, peut-être un jour, si la bonne opportunité se présente… Je vais simplement attendre la bonne opportunité. »