Après le premier match de cette demi-finale de conférence, et la large victoire des Celtics, peu imaginaient que cette série se terminerait en cinq manches. Et encore moins l’imaginer en faveur de Milwaukee.
La déconfiture collective de Boston s’oppose pourtant à la puissance des Bucks, qui n’ont pas remporté cette série avec un Giannis Antetokounmpo monstrueux. Offensivement, l’ailier All-Star a quasiment sorti ses moyennes de saison régulière, mais c’est bien toute l’équipe et notamment le banc, qui a fait la différence.
« On a bossé toute la saison, on a mis en place des bonnes habitudes pour être en bonne position désormais, pour jouer du bon basket en fin de saison », explique Giannis Antetokounmpo au Milwaukee Journal Sentinel. « Tout vient des habitudes construites. Si on prend des mauvaises habitudes en saison régulière, elles vous suivent ensuite. »
Ne pas changer son style de jeu pour quelques critiques ponctuelles
La star des Bucks en profite d’ailleurs pour souligner le travail de son coach, Mike Budenholzer. « Ça commence avec le coach, qui va nous dire droit dans les yeux qu’il faut bosser plus dur. Quand un coach dit ça et croit vraiment en vous, alors le match suivant, on se donne davantage. Voilà pourquoi on a réagi après chaque défaite en saison régulière, puis après celle du premier match contre Boston. »
Eric Bledsoe confirme cette approche dictée par l’ancien coach des Hawks. « Le coach nous en a parlé pour la première série : peu importe ce que les gens disent des playoffs, ça ne veut pas forcément dire qu’il faut changer son style de jeu. »
La preuve : Milwaukee était la meilleure défense de la ligue en saison et dans les quatre victoires face à Boston, ils ont maintenu les Celtics à 102.5 points de moyenne et surtout à seulement 37% de réussite au shoot.
« On a très souvent utilisé le mot ‘habitude’, en défense et pour gagner », rappelle le coach. « On espère que notre identité est celle d’une équipe défensive. On veut être une grande équipe dans ce domaine. Pour réussir dans cette ligue, il faut être bon des deux côtés du terrain, mais on travaille et on parle davantage sur notre défense. Et je pense que l’équipe a accepté ça. »