La surprise Indiana

Perndant deux ans, Anthony Johnson a été le remplaçant de Jason Kidd aux Nets. Un rôle ingrat puisqu’il ne jouait que quelques minutes par match, tandis qu’à l’entraînement, il jouait les sparring-partner.
Aujourd’hui aux Pacers, Johnson tient enfin sa revanche. Non content de limiter Jason Kidd à 5 pts (2/11 aux tirs), il inscrit les deux lancers-francs de la victoire à la dernière seconde, permettant à Indiana de s’imposer 90-88 et surtout de reprendre l’avantage du terrain.
« Anthony est le genre de joueur sur lequel vous pouvez toujours compter, commente Rick Carlisle. Il fait partie de ces joueurs qui sont des grands professionnels, qui pensent d’abord à l’équipe et qui répondent toujours présent quand on les fait jouer« .
Auteur de 12 pts, 6 pds et 4 rbds, Johnson est aujourd’hui titulaire aux Pacers, profitant de la blessure de Jamaal Tinsley et de la méforme de Sarunas Jasikevicius.
« Tout le monde cherche à avoir une étiquette. La mienne, c’est celle de meneur remplaçant. J’aime ça. Je sais que je dois être prêt quand mon équipe a besoin de moi, et que je dois hausser mon niveau de jeu lorsqu’il ya des absents » explique Johnson, deux fois finalistes NBA avec les Nets.
A ses côtés, Jermaine O’Neal se réveille dans le money time, inscrivant 11 de ses 15 pts. Jusque-là, c’est Stephen Jackson (18 pts) et Fred Jones (15 pts) qui avaient permis aux Pacers de rester au contact des Nets.
Une équipe de New Jersey trahi donc par la contre-performance de Kidd, mais aussi par la maladresse de Vince Carter. Au four et au moulin avec 31 pts, 13 rbds et 6 pds, Carter en oublie son adresse aux vestiaires, signant un afffreux 12/33 aux tirs.
« J’ai été doublement mauvais ce soir: nul de loin, et incapable de réussir un lay-up » conclut Carter, qui devra « corriger le tir » s’il souhaite que New Jersey récupère l’avantage du terrain, avec une victoire au Conseco Fieldhouse.