LeBron James est taquin. Lorsque durant la conférence de presse d’hier, on lui demande s’il avait eu vent de la série de tweets de son propriétaire Dan Gilbert, à propos de la réussite de l’équipe, le Cav a assuré que non. En ajoutant : « C’était bien son compte (Twitter), non ? » Rire collectif dans la salle. Car le King était visiblement bien au courant des mésaventures connues par un autre dirigeant de la ligue, Bryan Colangelo, liées à son usage de Twitter ou plutôt celui de son épouse. D’où le clin d’œil…
Dans son cas personnel, le King dit ne plus être actif sur les réseaux sociaux. Si son compte Instagram a certes été un peu alimenté ces dernières semaines, il n’a par exemple pas tweeté depuis le 14 avril dernier. Depuis le début des playoffs en somme. Cette habitude date d’il y a quelques années désormais.
Au fil de sa carrière, LeBron James, à l’instar d’autres joueurs de la ligue dont les Warriors notamment, a appris à prendre de la distance avec ces flux d’information. Comme il le rappelle, LeBron James est arrivé dans la ligue avant la naissance des réseaux sociaux. Il y a fait ses premiers pas en 2003, Facebook étant créé un an plus tard, et Twitter encore deux ans plus tard.
« Et puis, vient la fin des années 2000. Tout est le monde est excité avec les réseaux sociaux. Tout le monde se dit « Ok, du bout des doigts, tu peux exprimer ou voir quelque chose. Tout le monde se dit que c’est la meilleure chose possible. » Mais si tu es une célébrité, tu réalises que c’est vraiment mauvais pour toi si tu y fais attention. Il y a des gens qui essaient vraiment de t’abattre. Tu dois réaliser premièrement que tu ne sais pas qui ils sont. Deux, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Troisièmement, ils n’ont jamais été à ta place ou dans la lumière pour comprendre. Je vous garantis qu’il y a des médecins et des chirurgiens, des flics et des pompiers que les gens défoncent aussi. »
Cette distance lui permet ainsi de relativiser les commentaires négatifs à son égard. Des commentaires dont certains de ses coéquipiers ont sans doute pu souffrir ces derniers jours.
« J’ai appris à rire des mèmes qui passent. J’ai aussi appris à rire de quelqu’un qui essaie de me « tuer » parce que parfois c’est drôle. Je ne peux pas vous dire ce qu’il en est pour mes coéquipiers. Parce qu’au final, chacun rentre chez soi après l’entraînement ou dans sa chambre respective en déplacement. Mais mon conseil est que si tu es sur les réseaux sociaux et que ça t’agace, tu devrais les supprimer de ton téléphone. »
Une parole directement adressée à J.R. Smith, moqué sur internet depuis son impensable prise de décision en fin du Game 1 ?