Non contents d’avoir remporté leur plus large victoire en playoffs, les Warriors sont également un peu plus rentrés dans l’histoire de la ligue, cette nuit. Avec leur 16e victoire consécutive à domicile en playoffs, ils viennent de passer les Bulls, qui s’étaient imposés à 15 reprises dans leur Chicago Stadium, sur les périodes de playoffs d’avril 1990 à mai 1991.
Derrière eux, on compte les Minneapolis Lakers (début des années 1950), les Celtics (1986-1987) et les Pistons (1989-1990) qui avaient tous remporté 14 victoires de suite à domicile en playoffs.
« Nous sommes au milieu d’une sacrée série », commente Steve Kerr dont l’équipe n’a plus perdu à domicile depuis le fameux Game 7 de la finale 2016. « Nous avons de grands joueurs pour qui il est important de défendre son terrain. Donc je suis vraiment fier de ce qu’ils ont pu accomplir ces dernières années. Ne vous y trompez pas, le Game 4 sera incroyablement difficile. »
« Honnêtement, c’est la première fois que j’entends ça, donc ce n’est pas quelque chose dont nous parlons », réagit de son côté Draymond Green. « Parce que chaque match a son importance. On ne peut pas rentrer en jeu et se dire : ‘Ouais mec, on a gagné 16 ou 15 de suite.’ Il faut avoir le bon niveau d’intensité. Mais le public peut nous aider et il a vraiment fait le job. On est bons partout où on joue. Néanmoins, tout est toujours mieux à la maison. »
Les chiffres montrent qu’il y a un vrai effet Oracle. En particulier chez Stephen Curry. Dans ces playoffs, lorsqu’il joue à domicile, le meneur score plus de 30 points à 57% aux tirs… contre seulement 19 unités à 41% hors de ses bases. « Les fans sont heureux lorsqu’il score », remarque Steve Kerr. « Il y a cette synergie entre les fans et lui. »
Dans leur forteresse, Stephen Curry et les siens comptent également le record de la plus longue série victorieuse en saison régulière avec 54 victoires remportées entre 2015 et 2016.