Les Pelicans en perdition face à un Joel Embiid de gala

Une heure avant la rencontre, Joel Embiid grimace à l’échauffement. Sa cheville lui fait terriblement mal… Et pourtant, la star des Sixers a une nouvelle fois porté son équipe vers une large victoire. Ses 24 points et 16 rebonds en 24 minutes ont effectivement permis à Philadelphie d’écarter assez facilement les Pelicans (100-82). Désormais 9e à l’Ouest, les coéquipiers d’Anthony Davis ont souffert tout au long de ce match, et ils n’ont jamais été en mesure de répondre à Dario Saric (24 points, 4 passes décisives et 5 rebonds) et Ben Simmons (10 points, 9 rebonds et 8 passes décisives).

Blessé à la cheville et donc incertain pour cette rencontre, Joel Embiid est bien là, au grand dam de la défense de New Orleans. Car la star des Sixers est sur une autre planète dans ce début de rencontre. Tirs à longue distance, spin move devant un Nikola Mirotic réduit au rang de spectateur ou alley-oop sur son propre coéquipier Robert Covington, le natif de Yaoundé étale toute sa panoplie offensive dans ce début de rencontre (14-2). Les Pelicans sont étouffés et ce début de match est un calvaire pour eux. Ben Simmons en haute altitude puis Dario Saric à 3-points creusent encore plus l’écart (26-6). Anthony Davis profite du passage sur le banc d’Embiid pour s’illustrer en attaque, mais son équipe est déjà menée de 16 points après 12 minutes (32-14).

Joel Embiid est tout simplement trop fort

Nikola Mirotic tente de réveiller ses troupes par ses tirs à longue distance, mais J.J. Redick lui rappelle rapidement que lui aussi aime bien endosser le rôle de sniper (39-24). Malgré un petit regain de forme, New Orleans reste dominé par un adversaire qui lui est pour l’instant largement supérieur. Saric dans un premier temps, puis Embiid (20 points et 10 rebonds à la pause) concluent de la meilleure des façons cette très belle première période (56-41).

La donne ne change pas au retour des vestiaires. Les joueurs de Brett Brown, appliqués, gardent le contrôle de ce match. Ben Simmons se montre intéressant à la passe et au rebond, pendant que Dario Saric augmente son capital points et par la même occasion l’avance de son équipe (66-50).

Brett Brown repose ses stars

À nouveau, New Orléans n’y est plus du tout. Les hommes d’Alvin Gentry encaissent un 18-2. Sans envie, sans âme et sans panache, les Pelicans craquent. Pour preuve, Anthony Davis et sa bande n’ont inscrit que 11 points en 12 minutes, et ils sont menés de 32 points à 12 minutes de la fin. Un cauchemar (84-52).

Comme l’issue de ce match ne fait plus aucun doute, Brett Brown décide de rappeler ses titulaires sur le banc afin de les reposer en vue du match de demain soir face aux Clippers. L’occasion aussi de donner des minutes à des joueurs en manque de temps de jeu, mais Timothée Luwawu-Cabarrot, maladroit, n’en profite pas. Les Sixers terminent le match sereinement et s’accrochent à leur 8e place. À l’inverse, les Pelicans s’inclinent pour la 3e fois consécutive, et ils sortent du Top 8 à l’Ouest.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.