Andrew Wiggins bientôt prolongé par les Wolves ?

Après un an d’installation en douceur, Tom Thibodeau a posé sa patte sur les Wolves, comme le démontrent les nombreux mouvements de l’équipe avec les arrivées de Jimmy Butler, Jeff Teague ou Jamal Crawford et le départ de Zach LaVine ou Kris Dunn. Un autre chantier s’ouvre désormais à lui : la prolongation d’Andrew Wiggins.

Désormais dans la dernière année de son contrat rookie et free agent protégé l’an prochain, l’arrière-ailier est éligible à une prolongation de contrat jusqu’au 30 octobre. Pour les Wolves, il est bien entendu plus intéressant de lui faire une offre dès maintenant plutôt que de risquer de devoir contrer une « offer sheet » concurrente.

En juin dernier, le propriétaire des Wolves avait déjà fait part de son souhait de trouver un accord dès cet été. À son tour, c’est Tom Thibodeau qui a indiqué au Star Tribune que les négociations étaient en cours.

« On travaille sur le dossier actuellement. » a déclaré le président et coach des Wolves.

Une masse salariale potentiellement énorme dans deux ans

Pour Minnesota, ces tractations représentent néanmoins un défi de taille pour l’avenir. Il est très probable que le Canadien demande le maximum soit 147.9 millions de dollars environ. Un tel contrat débuterait à partir de la saison 2018-19.

Or, les Wolves ont déjà entre 84 et 93 millions de dollars mobilisés pour cette saison. Si Andrew Wiggins signe pour le maximum, sa première année ajouterait 25.5 millions de dollars à la masse salariale de Minnesota. En soi, cela ne constitue pas vraiment un problème avec une nouvelle hausse à venir du salary cap et du seuil de la luxury tax.

Mais Minnesota doit également prendre en compte que Jimmy Butler, Jeff Teague, Taj Gibson et Jamal Crawford pourront tous tester le marché à ce moment-là. Dans le même temps, il faudra déjà réfléchir à la prolongation de contrat de Karl-Anthony Towns.

En clair, les Wolves sont susceptibles de voir leur masse salariale exploser d’ici deux saisons et à moins qu’Andrew Wiggins ne soit disposé à faire des concessions, le joueur est en position de force pour obtenir le contrat maximum puisqu’une équipe lui offrira forcément l’été prochain, même s’il sera limité à quatre ans.