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Steve Nash, à nos actes manqués

Membre du staff des Warriors en qualité de conseiller, Steve Nash n’a pas quitté le giron de la NBA. Déjà aperçu à plusieurs reprises aux côtés de Kevin Durant ou Stephen Curry pour leur dispenser de précieux conseils sur leur forme de tir ou sur la gestion du pick & roll, le meneur canadien ne se répand que très peu sur sa propre carrière.

Les débuts à Phoenix

Invité dans le podcast de Bill Simmons, le double MVP des Suns a fait exception et s’est confié dans les grandes largeurs. En partant de ses débuts à Phoenix.

« J’ai fait quatre ans à la fac et ça semble extraordinaire maintenant. Mais à l’époque, plus de la moitié des gars faisaient ça. Il fallait davantage gagner sa place. Je me souviens d’AC Green qui envoyaient les ballons dans les gradins pour me les faire ramasser quand j’étais rookie. Aujourd’hui, ça ne se fait plus. Et les gamins n’iraient pas. Eux, ils se livrent des batailles sur Twitter. C’est différent. Je ne dis pas forcément que c’est mal, c’est différent et c’est normal. Il y a des bons côtés et des mauvais côtés, comme partout. »

Maltraité par « l’Iron Man » AC Green, Steve Nash a surtout commencé son illustre carrière comme doublure d’un duo de meneurs All Star pour ainsi dire : derrière Kevin Johnson et Jason Kidd. Mais avec Danny Ainge au coaching, le jeune meneur issu de Santa Clara a fini par avoir sa chance.

« Je pense qu’on aurait pu faire quelque chose d’intéressant si j’avais pu obtenir du temps de jeu plus tôt mais c’est comme ça. Une des choses dont je suis le plus fier dans ma carrière, c’est ma 2e année dans la ligue. Danny Ainge nous a fait jouer tous les trois, et je tournais autour des 22-23 minutes. De gagner ces minutes-là, à côté de deux gars au calibre All Star, c’était énorme. J’ai bossé comme un malade et il m’a donné ma chance. On jouait tous les trois ensemble. Et le mot d’ordre, c’était de foncer ! Quand on récupérait le ballon, on filait vers le cercle. Danny était un coach incroyable. Il nous disait de jouer notre gars. On jouait tous les deux en un-contre-un à l’entraînement et il m’a vraiment donné confiance de jouer mon jeu. J-Kidd et moi, on se connaissait depuis la fac. Et puis, Kevin Johnson m’a dit un jour, pendant ma saison rookie, que j’étais bon, aussi bon que les meilleurs joueurs qu’il avait côtoyés dans sa carrière. Et ça m’a vraiment fait du bien… car je ne le savais pas encore. Ça m’a aidé à croire en moi. »

De Dallas à Phoenix

Et puis, ce fut Dallas et son univers impitoyable… au début du moins ! Arrivé en même temps que Dirk Nowitzki, Steve Nash adoptera plusieurs styles capillaires (de la teinture peroxydée à son look de surfeur) avant de briller chez les Mavs. Mais de son propre aveu, ni lui ni Dirk n’étaient encore prêts à assumer le rôle de tueur.

« Ces équipes de Dallas me semblent tellement lointaines. Je ne vais pas souvent jusque là [quand je repense à ma carrière]. Et cette équipe a connu le succès par la suite, même si elle a évolué. Et puis, nous de notre côté [à Phoenix], on a aussi connu notre succès. Mais à vrai dire, Dirk et moi étions tous les deux un peu trop jeunes. C’était encore tôt dans nos carrières. On a toujours bien bossé tous les deux, on avait déjà l’éthique de travail mais à l’époque, on n’avait pas ce savoir-faire pour gagner les matchs. On a atteint les finales de conférence [en 2003] mais on avait tous les deux besoin de grandir avant de savoir terminer les matchs. Ni lui ni moi n’étions encore à notre meilleur niveau. »

Son meilleur niveau, Steve Nash l’atteindra par la suite pour son retour à Phoenix. Révolutionnaires avec l’aide de Mike D’Antoni, l’attaque des Suns va déferler sur la NBA tel un ouragan. Malheureusement, les succès de cette attaque survitaminée ne seront pas synonymes de titres.

La faute à des coups du sort… Comme ces suspensions de Boris Diaw et Amar’e Stoudemire en 2007 face aux Spurs !

« Ils étaient bons. Quand je repense à cette série, je ne veux blâmer personne. On a perdu, c’est tout. Après, si on veut creuser davantage… On revenait à domicile pour mener 3-2 mais Boris et Amar’e nous ont beaucoup manqué. On a joué avec un secteur intérieur amoindri. On menait à 1 minute de la fin et on a perdu de peu. J’aime à penser que si on avait pu passer les Spurs dans cette série, on aurait eu une bonne chance de gagner le titre. Ensuite, c’était Utah à l’Ouest et Cleveland en finale. Et on avait battu Cleveland de 30 points cette saison-là. Ça ne veut pas dire grand-chose, mais ce n’est pas neutre non plus… »

Des occasions manquées et un dos en compote !

Et puis, en 2010, c’est Ron Artest, aka Metta World Peace, qui écoeure les Suns au buzzer… après un airball de Kobe Bryant !

« On aurait pu gagner cette série. Cette équipe-là était peut-être moins explosive [que celle de 2007] mais elle était plus équilibrée, plus expérimentée et plus dure mentalement peut-être. Amar’e avait également passé un cap sur les trois derniers mois de cette saison. Il était plus serein en attaque et plus réactif en défense. [Malheureusement pour nous], World Peace a réussi ce tir. Avec cette confiance inexplicable, il arrive toujours à se trouver au bon endroit au bon moment pour influencer le sort d’un match. »

Jamais titré, et terminant sa carrière sur une piètre pige chez les Lakers, Steve Nash s’est retiré dans le couchant en 2015. Avec un dos en compote. Une blessure qui remonte loin. Depuis ses années à Dallas.

« C’était pendant le lockout. Je jouais un pickup game au début janvier. Et sur une action vers le cercle, je me retrouve au sol. Mon dos me faisait mal pendant toute la saison, et j’ai un peu laissé traîner ça, sans savoir ce que j’avais. Et à 10 matchs de la fin de la saison, on s’échauffait en faisant du dribble tag. Un échauffement typique de Don Nelson [rires]. Et j’ai ressenti d’énormes douleurs. On a dû me faire sortir de la salle en chaise roulante. Je n’ai littéralement pas pu marcher pendant deux jours. À 24 ans ! On m’a appris que j’avais une spondylolisthésis, ce qui est commun mais plutôt embêtant pour un sportif. C’est là que mes problèmes au dos ont commencé… »

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