Indiana – Chicago : jusqu’au bout de l’ennui…

Ce 400e match en carrière ne fût pas le plus beau pour Paul George, mais l’ailier All-Star pourra se souvenir qu’il aura permis aux siens d’arracher un match brouillon qui aurait pu leur échapper (111-101). Chicago n’a pas mené une seule fois du match, rapidement relégué à une dizaine de points avant d’égaliser dans le money time. Malheureusement pour eux, Paul George inscrit 11 de ses 32 points dans les six dernières minutes pour propulser Indiana vers la victoire. On retiendra de ce match sans rythme les 17 passes décisives de Jeff Teague, nouveau record en carrière, et l’absence de Rajon Rondo côté Bulls pendant toute la deuxième mi-temps…

Indiana met Chicago à distance réglementaire

Indiana met tout de suite la pression sur les Bulls avec un 7-0 pour entamer la rencontre. Une avance que les Pacers accentuent sans forcer, trop faciles en attaque et bien aidés par les 4 balles perdues en 3 minutes de leurs hôtes (18-6). Ces derniers ne rentrent strictement rien jusqu’à un 10-0 rapide et opportun en fin de période qui leur permet de revenir à -6. Les hommes de Fred Hoiberg ont marqué 12 petits points en plus de 10 minutes, et 10 en 1 minute 40 !

La pause ne refroidit pas les Bulls mais remet les idées en place des Pacers, ces derniers parvenant à conserver leur avance (37-31). Indiana fait le boulot devant son public et réussit à rentrer les paniers qu’il faut dès que Chicago revient à moins de 5 points.  Et dès qu’ils accélèrent, les locaux remettent un nouveau coup derrière la tête des hommes de Fred Hoiberg pour basculer à la pause avec un matelas de 12 points (62-50). Dans ce match brouillon, les deux franchise player surnagent avec 15 points pour Jimmy Butler, 16 pour Paul George.

Les Bulls reviennent de nulle part, pour rien

Même refrain en début de second acte, ou Jeff Teague marque un panier avec la faute dès que Dwyane Wade fait repasser les siens sous les 10 points (71-59). Le rythme est toujours aussi lent, avec des Bulls peu inspirés en attaque, et c’est un euphémisme. Jusqu’à ce que Jimmy Butler trouve « Flash » ligne de fond, avec une superbe passe pour un superbe dunk. Glen Robinson III tente à son tour de réveiller le Bankers Life Fieldhouse sur une incroyable tentative de dunk, malheureusement trop courte, mais rien n’y fait : le match reste fade, avec toujours cette douzaine de points d’écart après trois périodes (84-73). Nikola Mirotic n’aide pas les siens avec son 0/6 de (très) loin.

Pourtant c’est bien le Serbe qui permet à sa franchise de revenir enfin à 5 points, après 3 minutes, sur un tir primé (90-85) ! Aaron Brooks marque à son tour de loin mais cette fois-ci les Bulls parviennent à répondre directement et à enchaîner un 5-0 pour revenir à une possession. Indiana gère mal les siennes et Michael Carter-Williams égalise sur un 2+1, le tout sans Rajon Rondo qui cire le banc depuis la mi-temps. Paul George perd le quatrième ballon des Pacers sur la période en sortie de temps-mort, mais inscrit 7 points consécutifs derrière pour faire respirer tout l’Indiana et donner 3 points d’avance aux siens à 3 minutes du terme (102-99).

Sur sa 17e passe de la soirée, record en carrière explosé, Jeff Teague envoie Thaddeus Young au alley-oop pour donner deux possessions d’avance aux locaux. Puis Michael Carter-Williams plombe son équipe malgré lui en faisant faute sur une contre-attaque adverse : Thaddeus Young va sur la ligne et rentre deux lancers, avant que Paul George ne marque sur la possession bonus. Les Pacers peuvent souffler : leur série de revers s’arrête à quatre. De quoi attaquer 2017 du bon pied.