Auteur d’un match monstrueux face aux Blazers, avec 55 points et 13 rebonds, DeMarcus Cousins a encore fait des siennes en fin de match, en se faisant expulser puis rappeler après que les arbitres aient décidé d’annuler sa deuxième technique.
Au coeur du débat, il y a l’animosité entre le pivot de Sacramento et Meyers Leonard. De fait, le pivot des Kings a « craché » son protège-dents en allant en fait invectiver son adversaire qui était alors sur le banc. Dans le feu de l’action, le protège-dents a volé… en même temps que les noms d’oiseaux visiblement !
Victime de ce coup de sang, le Blazer n’était évidemment pas d’accord avec la décision arbitrale d’annuler son expulsion.
« Il me parlait à moi, c’est clair et net. Son protège-dents est arrivé juste à côté de moi. Je ne peux pas vous répéter ce qu’il m’a dit. Je pourrais vous dire exactement ce qu’il a dit mais je ne le ferai pas car c’est extrêmement vulgaire. Il méritait d’être expulsé pour ce qu’il a fait. C’est un joueur très doué, il a réussi un très bon match. Mais ses frasques sont exagérées ! Il a été irrespectueux. Il a dépassé les bornes. Et je pourrais continuer la liste de synonymes… Je ne peux pas respecter quelqu’un comme ça… »
Un passif qui s’alourdit de jour en jour
Particulièrement remonté après un match très physique à l’intérieur, DeMarcus Cousins a encore une fois laissé son caractère prendre le dessus en plein match et ça aurait encore pu lui coûter très cher.
« J’ai vu les commentaires qu’il a fait : ‘Tout le monde doit voir ce qui se passe, c’est ridicule », poursuit Meyers Leonard. « Non, ce n’est pas ridicule du tout. Il s’est mis dans cette situation de lui-même, c’est ça la vérité. Et le public doit le savoir. »
Forte tête s’il en est, DeMarcus Cousins continue donc de se forger une réputation de « bad boy » ingérable.
« De ce que j’ai vu, il est venu près de notre banc pour nous narguer », ajoute Terry Stotts sur CSN. « Il est venu nous narguer et son protège-dents est sorti. L’arbitre m’a demandé si c’était son protège-dents [à côté de notre banc], j’ai répondu que oui. Il m’a ensuite demandé s’il l’avait jeté vers nous, j’ai dit non. Et c’est pour ça qu’il est revenu en jeu. C’est pendant qu’il hurlait vers nous que son protège-dents est tombé par terre. »