Après nombre de difficultés depuis le début de saison, Dallas s’impose sur son parquet 111-103 face à des Pacers accrocheurs. Grâce à Wesley Matthews, adroit et complet (une constante depuis décembre) avec 26 points à 50% au tir et à 3-pts, 4 rebonds et 3 passes mais aussi Harrison Barnes (25 pts à 10/17, 8 rbds), les Mavs remportent une deuxième victoire en quatre matchs. Ce n’est pas fameux, mais par les temps qui courent, c’est bon pour le moral. Quant à Indiana, c’est la dégringolade avec un bilan négatif (11d-12v). Si Paul George fait ses stats (22 pts à 50%, 7 rbds), son impact lors des moments chauds laisse à désire : cette nuit, il n’a inscrit que 7 points en deuxième mi-temps. Pour Indiana, le vrai go-to-guy fut davantage le local de l’étape, C.J. Miles (18 pts à 6/9 à 3-pts, 4 rbds).
Paul George étincelant…
Battu 130-121 par cette équipe d’Indiana en début de saison, Dallas peine encore à contenir ses adversaires du soir et notamment Paul George, auteur d’un très bon début de rencontre avec 13 points dans le premier quart-temps face à Wesley Matthews, en déficit de taille. Comme Thaddeus Young et Myles Turner sont également offensifs, les choses se compliquent pour des Mavs en manque de solution offensive. Néanmoins, en défense, les joueurs de Rick Carlisle montrent un bien meilleur visage que face aux Kings et restent dans le match après les douze premières minutes, 27-25.
…avant de disparaître
Lors du deuxième quart-temps, les deux équipes montent en régime et si Paul George se fait plus discret, c’est son coéquipier C.J. Miles qui réalise un petit festival de loin en profitant de la très belle circulation de balle de son équipe. Avec quatre tirs primés en autant de tentatives, l’ailier tient les Pacers mais en dehors de lui, et dans une moindre mesure Jeff Teague, ses coéquipiers sont muets tandis que Dallas peut enfin compter sur les réveils de Deron Williams et Wesley Matthews. Le premier se montre notamment précieux par sa faculté à trouver des positions de tir pour ses coéquipiers. Le second sanctionne à six ou sept mètres et lance une belle série pour les Mavs. Suite à une interception sur Monta Ellis, en grosse galère, Wesley Matthews donne l’avantage juste avant la pause, 54-52.
Dallas dans le sillage de Wesley Matthews
Déterminés, les Mavs enfoncent le clou dans le troisième avec l’éveil de Harrison Barnes, plus entreprenant et toujours Wes Matthews, gonflé à bloc. La défense texane est encore plus haute et provoque plusieurs pertes de balle chez des Pacers, en difficulté dans le défi physique. Bien contenu, Paul George peine à s’imposer et si Glenn Robinson III ou Al Jefferson amènent quelques points, ce n’est pas suffisant pour empêcher l’avancée de Dallas, 85-77.
Même si le score est ténu, les joueurs de Nate McMillan ne parviennent pas à fragiliser le schéma adverse : Wesley Matthews ne s’arrête plus et les points intérieurs de Dwight Powell font aussi beaucoup de bien. Indiana ne trouve le filet que par la grâce des lancers-francs et à ce rythme, l’écart grandit vite en faveur des Texans. En panne d’adresse, les Pacers tentent un ultime retour en fin de match mais cette rébellion se fait trop tardive, et n’effraie guère les hommes de l’American Airlines Center.
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.