10 sur 10 à l’extérieur pour les Spurs

« Je ne veux pas qu’on retourne à San Antonio. Je ne veux pas qu’on joue à domicile. Mais on n’a pas le choix… »

Fidèle à lui-même, Gregg Popovich ironise après la 10e victoire en 10 matches des Spurs loin de leurs bases. Dans le sillage de LaMarcus Aldridge (24 pts) et Tony Parker (20 pts), San Antonio s’impose 112-100 à Washington. C’est la 9e victoire d’affilée des Spurs.

Malgré la fatigue du back-to-back, les deux équipes nous gratifient d’un très bon premier quart-temps. Côté Wizards, c’est Bradley Beal et Markieff Morris qui se relaient pour mener 12-9, tandis que Kawhi Leonard puis Patty Mills se chargent de replacer les Spurs devant (17-14). Toujours grâce à Beal, les Wizards basculent en tête (23-22) après 12 minutes.

C’est le moment choisi par Tony Parker pour rappeler qu’il n’est pas là uniquement pour faire tourner la boutique. On retrouve un TP saignant pour aller chercher des lancers, puis c’est le and-1 après un spin move sur le nez de Marcin Gortat. Le Français plante 10 points dans le quart-temps, dont un shoot en tête de raquette pour donner 12 points d’avance (43-31). Et lorsque les Wizards reviennent au score, Danny Green les assomme avec un improbable 3-points sur un double pump. À la pause, les Spurs ont 10 points d’avance (54-44).

Markieff Morris expulsé

Au retour des vestiaires, les Spurs insistent, et le duo Green-Leonard portent l’écart à 15 points (59-44). En face, Morris est dans un grand soir. Il ramène les siens à 10 points avec un poster, puis un 3-points… Le problème, c’est que sur une faute offensive très sévère, il pète un câble. Il insulte les arbitres, et il est logiquement expulsé. Les Spurs se contentent alors de gérer leur avance, et ils peuvent compter sur Jonathon Simmons pour électriser le public. Alley-oop, claquette, contre… Simmons est partout, et il donne 16 points d’avance aux Spurs (85-69).

La suite n’est qu’une simple formalité pour San Antonio avec un écart qui grimpera jusqu’à 19 points (103-84) grâce à un 3-points de Tony Parker. Comme la veille à Boston, les Spurs ont produit une partition quasi parfaite, montant en puissance au fil des minutes. Malgré la mise au repos de Manu Ginobili, le banc a encore fait la différence, et on retiendra les 13 points chacun de Mills et Simmons.