Il existe des entraîneurs qui adorent coacher des jeunes joueurs. On pense à Brad Stevens ou Brett Brown, de vrais formateurs dans l’âme qui prennent plaisir à enseigner les fondamentaux sur et en dehors du terrain.
Puis il y en a d’autres comme Sam Mitchell et Byron Scott qui semblent avoir du mal à communiquer avec des joueurs qui découvrent le monde et le basket professionnel. Problématique lorsque sa franchise mise d’abord sur ses talents en devenir, comme c’est le cas aux Lakers.
« La plupart du temps, et cela peut paraître un peu stupide, je leur parle comme s’ils avaient cinq ans car je dois vraiment tout expliquer » a déclaré vendredi Byron Scott après la défaite face aux Clippers. « Cela ne veut pas dire qu’ils sont idiots ou quelque chose du genre, mais ils sont jeunes et je dois tout expliquer clairement et vérifier qu’ils ont bien compris. »
« LeBron est encore critiqué. Jésus l’était aussi »
Dans le viseur de Scott, Julius Randle, mais aussi D’Angelo Russell… Le meneur des Lakers en prend plein la tronche depuis le début de saison, mais il apprend vite et surtout il s’est forgé une carapace.
« A chaque fois que quelqu’un me critique, ça signifie que je dois bosser. Si on me dit que je n’exploite pas mon potentiel, je dois bosser au quotidien. LeBron est encore critiqué. Jésus était aussi critiqué, et on doit toujours faire mieux. »
Le rookie des Lakers a le sens de la comparaison, et à l’entendre, il écoute ses proches avant son coach.
« Ma famille est la première à me critiquer. Les potes que j’ai gardés auprès de moi et mes frères. Ils sont les premiers à me dire quand j’ai été nul. Je joue pour moi, mais aussi pour ma famille. »
Pas pour son coach.