Cela doit bien faire 10 ans que Kobe Bryant n’a pas disputé une saison sans pépin. Sa 20e et dernière saison ne déroge pas à la règle, et le futur retraité doit composer depuis quelques jours avec une blessure à l’épaule et une autre à un tendon d’Achille. Si son préparateur physique lui conseille de faire un break d’une à deux semaines, lui préfère jouer avec…
« Parfois, c’est un peu trop, mais je trouve une certaine beauté là-dedans » a-t-il expliqué avant le match face au Jazz. « Ce sont des challenges, des obstacles… Quand mon épaule me tiraille, et mon tendon d’Achille aussi, ce serait trop facile d’arrêter. »
En clair, Kobe ne veut pas céder à la douleur, et il reste persuadé qu’il est plus fort que tout ça.
« N’imaginez pas que je sois dingue, mais je parle à moi-même pendant les matches. Mon tendon d’Achille me fait mal, et je lui dis qu’il ne peut pas me faire céder à nouveau. Il ne peut pas. Parce que sinon, ça vous perturbe. Dès que vous avez une blessure à un tendon d’Achille, et que c’est l’autre qui vous fait mal, vous vous dites que c’est reparti pour un tour. »
Cette nuit, face au Jazz, ses ennuis physiques l’ont contraint à rester sur le banc pendant toute la deuxième période. Preuve que ce défi est bien plus complexe qu’il ne le dit, même s’il s’obstine à jouer.
« Deux semaines de repos, c’est trop. Je n’ai pas l’impression que ce soit une blessure qui mérite deux semaines de repos. J’ai déjà eu ça dans le passé, et c’est différent. »
S’il le dit…