Kobe Bryant : « Le vert des Celtics est unique »

Kobe Bryant a disputé hier son 16e et dernier match de Noel, il s’apprête maintenant à jouer son dernier match sur le parquet du rival historique des Lakers, les Celtics. La visite aura lieu le 30 décembre et le « Black Mamba » se réjouit de se rendre à Boston. Son programme ? Manger dans son restaurant italien favori, et aller jouer au TD Banknorth Garden.

« Il y a quelque chose d’unique avec ce vert, » déclare-t-il à ESPN au sujet de la couleur des Celtics. « Il est différent de tous les autres verts dans le monde. C’est étrange. C’est un vert qui brille. J’ai hâte d’aller là-bas et de jouer dans cet environnement une dernière fois. »

Kobe Bryant a affronté les Celtics en finale par deux fois : la première, perdue en 2008, marquée par une déroute de 39 points lors du Game 6 décisif, puis la revanche en 2010 avec son 5e et dernier titre de champion.

« Je me souviens de notre défaite en 2008, ils ont joué la chanson « Don’t Stop Believin » et toute la salle a commencé à chanter, et j’ai détesté cette chanson pendant deux ans. Sérieusement, » insiste l’arrière. « Mais je l’ai écouté tous les jours juste pour garder en mémoire cette sensation. Pareil avec les Dropkick Murphys (et la chanson « I’m Shipping Up to Boston »). Je l’ai écouté tout le temps pour me souvenir de ce moment. C’est pour cela que revenir à Boston en 2010 signifie beaucoup pour moi. »

En 2010, les Lakers ont remporté le titre en sept matchs avec un Game 7 décisif au Staples Center, offrant à Kobe Bryant son dernier titre. Un sacre qui compte plus que les quatre précédents ?

« Disons les choses de cette façon : si j’avais perdu cette finale, j’aurais été dépité, » explique-t-il. « J’aurais été vraiment malheureux. »

Metta World Peace était déjà là il y a cinq ans. Vendredi, les Lakers ont affronté les Clippers pour le derby de Los Angeles. Chez les Clippers se trouvait Paul Pierce, la star des Celtics pendant de longues années, notamment lors des deux finales face aux Lakers.

« J’ai parlé à Metta pendant le match et en voyant Paul sur le terrain, je lui ai dit : Tu sais, Metta, je suis si heureux que nous ayons gagné en 2010, parce que, mec, ça me rendrait malade d’être assis là en ce moment (si nous avions échoué), » déclare Bryant. « Il ressentait la même chose. »

À Boston, plus de Pierce, plus de Ray Allen, de Kevin Garnett ou de Rajon Rondo. C’est une nouvelle génération de joueurs que Kobe Bryant affrontera mais un duel entre les deux franchises les plus sacrées de l’histoire restera toujours quelque chose de spécial, et ce, peu importe les joueurs sur le terrain.