Carmelo Anthony répond aux critiques

Battus 8 fois sur les 11 derniers matchs, les Knicks souffrent en ce moment. Pas habitué à crier ou à taper du poing sur la table, Carmelo Anthony est d’ailleurs critiqué pour son attitude dans un groupe en reconstruction, Charles Barkley lui ayant ainsi reproché de n’être pas assez « leader ».

« Je ne me sentirais pas bien à crier sur mes coéquipiers sur le banc ou sur le terrain », se défend-il dans le New York Daily News. « Je ne suis pas comme ça. Je discute avec mes coéquipiers, nous avons des réunions sans les coachs. Je parle et je suis écouté. Le problème, c’est qu’il y a toujours des gens pour faire des comparaisons et ça m’énerve. Comment on peut dire à quelqu’un ce qu’il est et ce qu’il n’est pas ? Il n’est pas là, il ne m’a jamais rencontré. Donc il ne sait rien, si ce n’est ce qu’il voit sur le terrain, pendant les quelques matchs qu’il regarde. Que quelqu’un me dise que je dois être un meilleur leader, c’est… »

Contrairement à LeBron James, qui a beaucoup mis la pression à ses coéquipiers en ce début de saison, Carmelo Anthony préfère donc discuter calmement des problèmes dans le vestiaire. C’est un style différent, peut-être pas totalement adapté à une équipe en reconstruction, mais Melo a toujours été comme ça.

Quant aux critiques sur son dernier tir face à Sacramento, alors que Kristaps Porzingis était tout seul sous le cercle, il les balaye en rappelant que la ligue a confirmé qu’il y avait faute de Rajon Rondo sur l’action…

« C’est facile de juger après coup. Est-ce que je voulais prendre le dernier shoot ? Bien sûr. Mais quand on m’a accroché le bras, les autres options ont disparu. Même si je voulais donner le ballon à KP, c’était impossible. Les gens disent toujours qu’il aurait fallu faire ça ou ça. J’étais surtout concentré sur la façon de récupérer mon bras. Je n’avais aucun moyen de le voir. Si on met tout au ralenti, on découvre beaucoup de possibilités ».