Dimanche soir, vers 21 heures dans l’Arizona, les Suns seraient donc fixés sur leur sort printanier : vacances ou playoffs. C’est Jeff Hornacek lui-même qui avait fixé l’enjeu de la réception du Thunder, huitième de la conférence. « On doit gagner, c’est aussi simple que cela », lançait le coach de Phoenix avant une rencontre devenue donc tournant d’une saison inconstante.
Dominateurs jusqu’au milieu du deuxième quart, les Suns ont compté jusqu’à 20 points d’avance avant que Russell Westbrook (33 pts, 9 rbds, 7 passes, 3 interceptions) n’enfile son costume de MVP potentiel. En scorant les 15 derniers points d’OKC en fin de première période, le meneur All Star a remis son équipe dans le sens du dribble. Au final, OKC s’impose 109-97 et conserve deux victoires et demie d’avance sur les Pelicans, neuvièmes de l’Ouest.
Pour Phoenix, les vacances sont proches avec quatre défaites de plus que OKC.
Westbrook amorce le comeback
Si même à l’extérieur des « MVP, MVP » sortent des glottes, c’est que la performance impose l’objectivité et le respect. Après ses neuf balles perdues de la veille, Russell Westbrook a confirmé qu’il était bien un taré insondable, imprévisible et capable de remporter un match à lui seul. Son récital de fin de première période a fini par convaincre les fans timorés des Suns, qui pourtant venaient de les régaler pendant presque 20 minutes, Markieff Morris (24 pts) le premier.
Le banc se charge de finir le boulot
Encore mené 79-76 après trois quart temps, après être revenu à -8 à la pause grâce son nouveau franchise player (intérimaire ?), OKC a donc puni Phoenix dans le dernier quart avec six minutes quasi parfaites. Contrairement à la défaite face au Jazz, le collectif du finaliste 2012 a pu cette fois compléter et soutenir les coups de chaud de son meneur. Que ce soit DJ Augustin – auteur de 13 de ses 19 points dans le dernier quart – Dion Waiters (18 pts) ou Anthony Morrow (11 pts), chaque subalterne a su apporter son écot, notamment dans le money time pendant que Westbrook se reposait quelques minutes.
Phoenix s’est laissé rouer de coups sans réagir, malgré le bon match du rookie TJ Warren (18 pts). Comme quoi la parole d’Hornacek n’est pas encore celle de prophète dans le vestiaire des Suns…
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