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Le match qui a changé James Harden pour toujours

james-harden

« J’ai simplement le sentiment que c’est ce qui se devait arriver. C’est ce que je voulais. »

A Houston, James Harden a trouvé la situation idéale. Auteur d’une saison remarquable à plus de 27 points, 7 passes et 6 rebonds de moyenne, Harden est un des candidats sérieux pour le titre de MVP. Fraîchement couronné champion du monde avec Team USA l’été dernier, l’arrière des Rockets continue d’enchaîner les performances à un rythme affolant sur les parquets NBA, avec deux montées à 40 points juste avant le All Star Game, auquel il participe pour la troisième fois de suite. 

Plaque tournante à Houston, le californien de naissance a passé les étapes une à une, et les marches quatre à quatre, pour devenir une des figures de proue de la ligue. Mais s’il est actuellement une des stars les plus affirmées, James Harden (25 ans) n’a pas toujours été aussi sûr de lui et confiant en ses capacités.

Un soir d’été 2011 à LA

En fait, c’est un soir d’août 2011 à Los Angeles, dans le cadre de la légendaire Drew League, qu’Harden a décidément changé de dimension. Alors que la NBA doit encore régler ses problèmes pour mettre un terme à un nouveau lockout, Harden a décidé de revenir chez lui, à LA, pour garder la forme et venir se frotter à d’autres stars NBA impatientes de rejouer.

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Face à Kobe Bryant, James Harden prend feu. Il finira avec 44 points. Le match se transforme rapidement en duel de desperados entre le Laker et le Thunder. Pour Harden, c’est la prise de conscience ultime.

« C’est l’un des tournants de ma carrière. » avoue James au Bleacher Report. « Ma performance ce soir-là signifiait tout pour moi. Ca m’a donné énormément de confiance. C’est à partir de ce moment-là que j’ai pu commencé à affirmer mon caractère. »

Témoin privilégié, Kobe Bryant (qui aura marqué 45 points dont le tir de la gagne dans ledit match) se souvient également d’un changement notable chez son adversaire du soir.

« C’était vraiment bien pour lui. Il y avait quelque chose dans ses yeux qui avait changé. On pouvait voir qu’il était prêt. »

Sixième homme de luxe pendant trois saisons à Oklahoma City, l’arrière gaucher issu d’Arizona State aspirait effectivement à un autre statut dans la Grande Ligue. Mais le garçon a du mettre ses ambitions de côté: au Thunder, il y a déjà Kevin Durant et Russell Westbrook. Et pour talentueux qu’il soit, avec un titre de meilleur sixième homme en 2012, Harden doit attendre son tour. Sans un mot plus haut que l’autre, il a même réussi à tenir cette position avec classe (ce que Reggie Jackson a plus de difficultés à faire).

Un été 2012 particulièrement chargé

En 2012, cependant, les choses s’accélèrent. Son moment est arrivé. Le Thunder vient d’atteindre les Finales pour la première fois de sa jeune histoire mais James doit négocier un nouveau contrat. Sam Presti lui offre 55,4 millions sur 4 ans, tout proche du maximum autorisé par le budget d’OKC (60 millions) mais Harden a déjà pris sa décision. Il veut être le visage d’une franchise et encaisser le chèque qui va avec. En l’occurrence, 80 millions sur 5 ans !

Avec une médaille d’or aux Jeux Olympiques pour lui remettre du baume au coeur, James Harden se remet au travail avec sa nouvelle équipe des Rockets. Et, comme prévue, son ascension fulgurante se réalise. Il passe de 17 à 26 points sans coup férir et son jeu tout en fondamentaux sème la terreur dans les défenses NBA. Ni très rapide, ni très athlétique, Harden brille par ses changements de rythme, sa vista et son sens du panier à toute épreuve.

« Je joue lentement et je suis gaucher. Ce n’est pas facile de me cerner. » avance-t-il fier de son coup.

Elevé au contact de Kevin Durant à Oklahoma City, Harden était aux premières loges pour assister à la naissance d’un futur MVP. Le jeune garçon rondouillard qui ne pouvait pas dunker est devenu un joueur complet et un athlète de top niveau à force de travail et d’entraînement. Le lycéen qui pouvait passer plusieurs entraînements sans le moindre tir tenté (pour ne pas se montrer égoïste aux yeux de ses camarades) est désormais le meilleur scoreur de NBA. Alors quand on le taxe de fainéantise en défense, Harden réplique du tac au tac.

« Je suis un grand défenseur. Mais pour moi, il s’agit surtout de se montrer capable de porter mon équipe, en marquant 30 points tout en éteignant mon adversaire direct. Je pense avoir fait ça cette saison. Je me fiche des critiques de toutes façons. Je suis conscient de faire des erreurs mais quand la balle est face à moi, je suis bon. »

Troisièmes à l’Ouest avec 36 victoires pour 17 défaites, les Rockets carburent plein gaz vers les playoffs. Et Harden ne se cache plus. Chaque saison, il se révèle un peu plus, et dans toutes les facettes du jeu. Mais c’est bien en mai-juin prochain qu’il faudra juger des capacités réelles de leader du barbu texan. Pour coach K qui n’est pas le premier venu, c’est déjà tout vu…

« Il est un des joueurs les plus intelligents que j’ai eu la chance de coacher. »

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