Le Heat s’impose dans la douleur face aux Pacers

« Vu comment notre saison est partie, je me fiche de gagner de 20 points ou d’un point, ou d’une moitié de point même. On a gagné ce match. »

Auteur de 13 points à 5/16 aux tirs, avec 6 balles perdues au compteur, Dwyane Wade a bien résumé la situation du Heat. Avec un bilan de 8 victoires pour 13 défaites à domicile, tous les succès sont bons à prendre pour la franchise floridienne.

Celui-ci s’est dessiné très tôt dans le match. Et malgré une deuxième mi-temps beaucoup moins convaincante, Miami a réussi à conserver son avantage derrière les 23 points de Luol Deng et les 19 unités de Chris Bosh. CJ Watson aura bien l’occasion d’égaliser à la sirène mais son tir fait in & out… Miami s’impose sur le fil (89-87).

Le Heat a fait le dos rond

Très maladroits en début de match, les Pacers se sont creusés un trou dont ils ont bien failli s’extirper, infligeant notamment un 17-2 au Heat en troisième quart. Mais leurs efforts sont arrivés un peu trop tard. On soulignera la belle prestation d’Ian Mahinmi (8 points, 7 rebonds) en sortie de banc mais c’est Luis Scola (14 points, 7 rebonds en 15 minutes !) qui aura l’insigne honneur de terminer meilleur marqueur dans la défaite.

Les hommes de Spoelstra ont fait le dos rond en quatrième quart. Scorant seulement 14 points, le Heat a vu son confortable matelas s’effilocher et l’écart tomber lentement mais sûrement. Sur un petit tir en crochet de Mahinmi, il n’y avait de fait plus qu’un tout petit point d’écart (86-85). Coutumier des mauvaises deuxièmes mi-temps, le Heat retombait encore dans ses travers mais Mario Chalmers a forcé la décision en allant inscrire un layup à l’arracher avant que Wade ne vienne conclure l’affaire sur un lancer.

Cette confrontation qui avait un goût prononcé de playoffs l’an passé est devenue un match insipide entre deux équipes qui se cherchent encore une identité collective à cause des départs et des blessures dans leurs camps respectifs.

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