Dirk Nowitzki fâché avec son tir depuis décembre

Après une belle période à cheval sur décembre et janvier, Dallas est à la peine avec deux revers contre les Pistons et les Clippers. Son joueur emblématique n’est pas non plus au mieux, alors même qu’il ne cesse de gravir les échelons du classement des meilleurs scoreurs de l’Histoire : 17,8 points à 43,5% (dont 27,8% à trois points) en décembre et 18,2 points à 44,7% (dont 33,3% derrière l’arc) en janvier. Si ses moyennes au scoring sont naturellement en baisse puisqu’il ne joue plus que 29 minutes par match (son plus faible temps de jeu depuis sa saison rookie), c’est son manque d’efficacité au tir qui trouble.

« Je retire de la fierté à être un scoreur efficace. Je ne pense pas vraiment l’avoir été depuis décembre, mais je dois rester confiant et travailler sur mon jeu. Il faut simplement continuer de prendre les tirs quand ils arrivent et cela finira par rentrer, » explique t-il à ESPN.

Il retrouve son mentor le mois prochain

L’Allemand a toutes les raisons de garder confiance. Il s’avère que depuis trois ans, les périodes de fêtes sont compliquées pour le MVP 2007 (44% en 2012 et 2013) mais il a toujours su rectifier le tir. Surtout, cette année plus que jamais, Dirk Nowitzki est moins amené à créer son tir. Plus souvent confronté à des situations de pick-and-pop ou de pick-and-roll, l’intérieur attend généralement les positions de tir favorables. Il s’agit plus ici d’une question de rythme. Il compte d’ailleurs profiter de la venue de son mentor Holger Geschwindner le mois prochain pour le retrouver.

« Chaque tir dans le jeu a sa particularité. Parfois, quelqu’un vous pousse et d’autres fois, vous êtes ouvert. Il faut juste réagir à la situation mais j’apprécie de mettre ceux où je suis ouvert, je dois rentrer ceux-ci, étant donné qu’il n’y a pas beaucoup de situations où cela arrive. Je dois être un peu plus constant à ce niveau et aussi rentrer certains tirs difficiles. C’est étrange, en fait. J’ai rentré certains des plus durs, et ceux qui sont ouverts rentrent et ressortent, » confie le champion 2011.

En décembre, il n’a converti que 40% de ses positionsouvertes, selon NBA.com. Connaissant l’Allemand et sa faculté à rebondir, cette situation ne devrait plus durer, d’autant qu’avec l’arrivée de Rajon Rondo, il devrait pouvoir bénéficier d’ouvertures comme il n’en a plus eu dans sa carrière depuis les départs de Steve Nash et Jason Kidd.