Pour Steve Kerr, il a été « pénible » d’annoncer à Phil Jackson qu’il n’entraînerait pas New York

Cet été, lorsque Phil Jackson a appelé Steve Kerr pour lui demander d’entraîner les Knicks, l’ancien shooteur a un peu réfléchi avant de dire oui. Mais après quelques jours, il s’est dit que coacher New York, alors que sa famille réside en Californie, allait être très compliqué.

Alors, lorsque les Warriors se sont séparés de Mark Jackson et lui ont proposé le job, il a décidé d’accepter ce poste et d’appeler son ancien coach pour lui dire qu’il avait changé d’avis.

« C’était pénible », confie-t-il. « Mais sa réaction a rendu les choses plus faciles ».

Car le « Zen Master » a compris.

« En fait, il m’a dit que si j’étais venu en regrettant mon choix, cela aurait la pire chose pour nous deux. C’est pour ça que Phil est Phil. Il comprend les gens. En fin de compte, il aurait mieux valu que je ne m’engage pas, que je ne dise rien, que je lui explique que je préférais parler à Golden State. Mais le timing était compliqué des deux côtés, c’était délicat. Au final, tout est bien qui finit bien. Les Knicks ont eu un super coach et Derek Fisher va faire du bon travail avec Phil. Quant à moi, je suis content d’être ici ».

Plus proche de sa famille, donc, et avec une situation sportive beaucoup plus facile à gérer.