Comment les Pacers peuvent-ils s’en remettre ?

Avec le départ de Lance Stephenson vers Charlotte et la terrible blessure de Paul George, Larry Bird vient de perdre coup sur coup ses deux meilleurs joueurs lors de l’intersaison et pour l’heure, les solutions de rechange à l’aile et à l’arrière sont bien pâlottes.

Evan Turner parti à Boston, les deux ailiers sous contrat sont Chris Copeland (3,7 points) et Solomon Hill (1,7 point), deux joueurs qui n’entraient sur le terrain qu’en cas de « garbage time » la saison passée. Âgé de 30 ans, Copeland avait montré de bonnes choses sous le maillot des Knicks il y a deux ans mais n’a pas le calibre d’un titulaire en NBA. Quant à Hill, sa saison de rookie ne laisse pas non plus augurer un avenir radieux…

A l’arrière, C.J. Miles sera le remplaçant de Stephenson mais reste très en dessous de ce dernier. Auteur de deux saisons sans éclat à Cleveland, Miles aura un beau coup à jouer l’an prochain. Il pourrait se décaler à l’aile sur certaines séquences, mais cela laissera un trou au poste 2. Derrière Miles, les Pacers ont engagé le combo guard Rodney Stuckey, joueur doué offensivement mais limité en défense. Stuckey a fini par perdre sa place de titulaire au sein de la faible équipe des Pistons et devrait lui aussi profiter de la blessure de George pour augmenter son temps de jeu.

Shawn Marion ou Mike Beasley comme recrue ?

En l’état, le tableau est donc peu reluisant. La NBA devrait autoriser les Pacers, qui comptent déjà le maximum de 15 joueurs sous contrat, à engager un joueur supplémentaire via la « Disabled Player exception » pour un montant de 5,3 millions de dollars. Il ne reste à ce jour que très peu d’ailiers de renom sur le marché. Jordan Hamilton (6,7 points l’an passé) ou Chris Douglas-Roberts (6,9 points) sont deux options crédibles mais cela ne va pas beaucoup plus loin. Une possibilité serait Michael Beasley (7,9 points) qui a été récemment resté par les Lakers. Shawn Marion est sans conteste le meilleur joueur à ce poste mais s’il décide de poursuivre sa carrière, ce sera chez un prétendant au titre.

Quoi qu’il en soit, la saison s’annonce longue du côté d’Indianapolis et la quête du titre semble aujourd’hui une utopie pour le double finaliste de la Conférence Est.