Si Nick Young a choisi de porter le numéro 0 pour signifier son « retour à la case départ », le natif de la Cité des anges ne débarque pas dans l’inconnu total au sein du vestiaire des Lakers. Son pote de lycée Jordan Farmar sera là avec lui, pour une réunion sportive qui aura donc attendu dix ans.
« Jordan et moi avons toujours été très proches en dehors des parquets. Quand nous étions ensemble dans la San Fernando Valley, il a essayé de me convaincre de rejoindre UCLA avec lui, mais je ne pouvais pas », raconte l’arrière fantasque, revenu à Los Angeles pour le salaire minimum.
Comme Farmar. C’est d’ailleurs après un coup de fil de son ami que l’ancien scoreur de USC a décidé de réduire ses émoluments pour réaliser son rêve et rejoindre celui qu’il appelle « J ».
Après deux saisons en demi-teinte avec les Clippers (9,7 pts à 39%) et les Sixers (10,6 pts à 41% dont 35% à trois points), l’ex-prodige de Cleveland High of Resada entend profiter du retour aux sources pour démontrer qu’il vaut mieux que la réputation qu’il traîne. Ce n’est pas pour rien qu’il utilise le terme « opportunité » à qui mieux-mieux pour définir sa signature aux Lakers.
« C’est un rêve qui devient réalité. Ma famille, mes parents et mes amis sont tous très excités de me voir porter ce maillot. Je vais pouvoir jouer devant des gens qui m’ont vu grandir depuis que je suis au lycée. J’ai le sentiment de pas avoir eu le crédit que je mérite depuis quelques années, c’est l’occasion pour moi de remettre mon nom sur le devant de la scène, et regagner le respect que je mérite. Je connais l’histoire de cette franchise et les attentes. J’ai connu les playoffs avec les Clippers mais j’en veux plus. Avec des gars comme Steve Nash, Kobe et Pau, on peut faire quelque chose. »