Miami – Indiana : les 7 clés du match 7

Comme à Fort Boyard, les 10 acteurs de la finale de la conférence Est vont devoir s’accrocher à 7 clés pour espérer sortir vainqueur de ce combat à la vie à la mort.

Le champion en titre Miami, auteur de cette fameuse série de 27 victoires d’affilée, a l’avantage d’accueillir ce dernier match. Mais les Pacers semblent décomplexés et, avec Roy Hibbert et Paul George, disposent de deux fers de lance pour essayer de rallier les finales NBA. Les premières depuis l’an 2000 !

1. LeBron James en créateur de jeu

Certes, il a sorti un match 5 d’anthologie, portant sur ses épaules bodybuildées son équipe de Miami. Mais LeBron James le sait : il ne peut pas gagner le titre à lui seul ! Il a essayé 7 saisons durant à Cleveland… Non, il faut revenir aux recettes qui ont fonctionné toute la saison. À savoir : un LeBron qui a la balle pour créer des situations favorables pour ses partenaires. Du mouvement sans ballon, de la patience offensive, de la constance dans les courses. Miami a besoin de rythme pour développer son jeu.

2. Remporter le 3e quart

À part pour le match 2, c’est une règle qui a été respectée à chaque fois dans cette série : celui qui remporte le 3e quart remporte le match. La plus belle illustration de la chose a été la performance dantesque de LeBron James dans le match 5 où il a dominé les Pacers à lui seul dans cette période (16 points, 4 rebonds, 4 passes contre 13 points à Indiana). Ce soir encore, il faudra être bon au retour des vestiaires…

3. Les points dans la peinture

Avec Dino Bosh dans les choux (11 points, 4 rebonds) et Udo Haslem sur courant alternatif (et Birdman suspendu), le Heat a dégusté sévère sur les deux derniers succès des Pacers. +18 et +22 pour les points dans la peinture : Indiana a insisté sur Roy Hibbert et bien lui en a pris car le pivot a délivré. Il joue actuellement le meilleur basket de sa carrière. L’équipe qui parviendra à s’inviter dans la raquette adverse aura fait un grand pas vers la victoire.

4. Le repli défensif des Pacers doit être bon

Corrélatif au point précédent, le repli défensif d’Indiana devra être au poil ! En effet, les points dans la peinture de Miami ne viennent pas sur jeu placé mais bien sur jeu rapide. Si les Pacers parviennent à garder sous contrôle le jeu en contre-attaque des James, Wade ou Chalmers, Indiana aura toutes ses chances.

5. Wade, le moment ou jamais !

Justement, Dwyane Wade (14 points à 44% de réussite) devra se secouer les puces une bonne fois pour toutes ! Flash n’est plus que l’ombre de lui-même, perpétuellement gêné par des blessures inévitables de par son jeu à risque et tout en don de soi. Mais Miami a été construit sur cette combinaison (a priori) ingérable de LeBron James et Dwyane Wade. Si l’un des deux moteurs tournent à vide, la berline se transforme en pot de yaourt. Même diminué, Wade doit trouver un moyen d’impacter la défense des Pacers.

6. Contrôler les rebonds

Indiana a dominé la bataille des rebonds sur la série. Pas une seule fois le Heat n’a pu gagner ce match dans le match. Normal quand on sait que les Pacers étaient les meilleurs de la ligue à ce petit jeu là sur la saison (46 par match). Miami a cependant pu surmonter ce déficit en limitant la casse aux rebonds. Ainsi quand le Heat parvient à rester à moins de 10 rebonds de différence, Miami a une chance de l’emporter…

7. Lance Stephenson, le facteur X ?

Derrière Hibbert et George qui ont tous deux su hausser leur niveau de jeu, Indiana a besoin de se trouver un troisième larron ! Que ce soit George Hill, David West ou Lance Stephenson, les Pacers vont devoir obtenir un coup de boost de la part d’un de ces trois titulaires. Et la balle pourrait bien finir dans les mains de Lance Stephenson. Le new-yorkais se coltine LeBron James en défense mais s’il retrouve un peu de son élan du match 4 (20 points), il pourrait bien faire pencher la balance en faveur d’Indiana.