25 points dans la musette pour l’ouverture d’une finale NBA. C’est le genre de fessée dont on peut difficilement se remettre.
Justement, est-ce que le Magic a les moyens de rebondir ?
Est-ce que la finale est déjà pliée comme certains le pensent ?
Voici notre analyse, secteur par secteur.
Attaque
Orlando ne peut pas plus mal jouer, surtout plus mal shooter. Au moins, leur marge de progression est énorme.
Avec une meilleure adresse extérieure, clairement, le Magic peut retrouver de sa superbe. Le problème, par rapport aux rencontres face aux Celtics et aux Cavs, c’est que les Lakers ont les moyens physiques de gêner les shoots extérieurs. Ariza, Bryant et Odom anticipent sur les écrans et sur les sorties de balle, et ils sont souvent en bonne position pour gêner les shooteurs.
Ensuite, il y a Jameer Nelson. Sa rentrée fut correcte, voire prometteuse. Sur quelques moves, on a bien vu tout ce qu’il pouvait apporter.
Maintenant, on reste persuadé que sa rentrée a touché le moral de Rafer Alston.
Il ya le cas Dwight Howard. Six tirs pris seulement. Aucun dunk. Superman est confronté au premier gros défi de sa carrière. Il joue face à la paire Gasol-Bynum. Les Rockets, le Jazz et les Nuggets sont passés par là. Mais Howard est seul ou presque.
Il n’a pas un Martin ou un Scola pour lui faire des écrans, et l’épauler.
Défense
Côté défense, le Magic va devoir revoir ses schémas. On a souvent vu les Lakers jouer le pick-and-roll, notamment avec Bryant.
C’est une arme de plus, et ça offre encore de nouvelles possibilités aux Lakers.
Pour le jeu intérieur, peut-être que Van Gundy pourrait jouer avec la paire Howard-Gortat. On a vu combien Lewis était à l’agonie face à Gasol.
Sur les extérieurs, inutile de faire un plan anti-Bryant, ça ne fonctionnera pas ! Le mieux, c’est de le couper des autres.
Plus facile à dire qu’à faire…
Mental
Franchement, on n’est pas inquiet de ce côté-là. Orlando a survécu au panier de Glen Davis au buzzer ou à celui de LeBron James. Sans oublier le match de suspension e Dwight Howard. Donc, le moral est l’un des points forts de l’équipe.
Prendre 25 points, ça fait mal. Mais c’est moins inquiétant lorsqu’on a mal joué. Au moins, ils savent qu’ils ne peuvent pas faire pire.
Les chiffres
La stat qui tue : Phil Jackson possède un bilan de 43 victoires pour 0 défaite lorsque son équipe a remporté le premier match. Voilà le Magic confronté à une mission impossible.