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Boris Diaw : « À l’INSEP, on ne croyait même pas à un Français en NBA, alors trois dans la même équipe… »

Bis répétita. La veille, on avait eu Tony Parker au saut du lit, aujourd’hui, c’était son compère des Spurs, Boris Diaw. Comme la veille, il a été question de la nouvelle saison qui approche maintenant à grand pas, mais aussi de l’Equipe de France.

Priorité à la défense chez les Spurs

La première information est que San Antonio a fortement bossé sur sa défense. Véritable machine de guerre offensive l’an passé, les Spurs avaient cependant permis leur gnac de l’autre côté du terrain, celle-là même qui leur avait offert le titre à trois reprises durant les années 2000.

« La défense est une responsabilité commune. On a beaucoup bossé dessus durant la présaison, on a fait beaucoup de séances vidéos pour voir ce qui n’allait pas. il faut qu’on améliore les petites choses. Parfois, c’est un manque de concentration, parfois, c’est plus dans le placement et dans les aides. Mais c’est la défense qui fait qu’on remporte le championnat, donc il nous fallait revenir aux fondamentaux. »

Boris nous enfume encore

Quant à son rôle particulier dans l’effectif des Spurs, et pour nous, fidèle parmi les fidèles qui attendons un revival de « 3D », Boris nous la joue encore discret et dans le fond… nous enfume encore.

« C’est une équipe différente de ce que j’avais connu à Phoenix où j’étais le point d’ancrage. Ici, Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony sont les points d’ancrage et moi je fais ce dont l’équipe a besoin. Je continue à m’intégrer dans le système et je fais ce que le coach veut que je fasse. »

La nouvelle règle anti-flopping

Interrogé sur la nouvelle règle anti-flopping, Diaw nous rapporte que cela n’est pas clair pour les joueurs. Résultat d’une bonne intention, ce point de règlement est encore loin de faire l’unanimité.

« Je ne sais même pas si c’est vraiment une nouvelle règle. Ce n’est pas une règle de jeu car elle n’est pas sifflée pendant le match. Il faut attendre après le match à la vidéo pour savoir si la commission contre le flopping estime ou non qu’il y a eu flop. Franchement, personne ne sait vraiment comment ça va se traduire sur le parquet. »

Les Bleus et l’Euro

Comme Parker, et encore plus pour lui qui en est le capitaine, Diaw a réaffirmé sa volonté intacte de participer à l’Euro 2013 l’an prochain. Babac se veut optimiste pour la suite des opérations en Bleu.

« Je pense qu’on peut encore franchir un palier. On a du potentiel. On a encore une marge de progression. Le groupe est bien défini et peut viser encore plus haut. »

Rudy Gobert, le prochain appelé

Sélectionné pour la première fois cet été en A, Rudy Gobert fait ainsi partie de cette possible marge de progression mais pour Boris, le terrien, il ne faut pas s’emballer.

« [Le meilleur pivot français de l’histoire ?] Wow (rires). Non, je pense qu’il peut être drafté haut mais il ne faut pas brûler les étapes. Il a un gros potentiel mais il faut justement faire attention à ce genre d’étiquettes, il faut qu’il continue à bosser et étape par étape, il y arrivera. »

Le triumvirat tricolore des Spurs

12 ans pour TP, 10 ans pour Boris : la génération 82 touche à la maturité professionnelle et physique. Mais est-ce qu’ils s’imaginaient un instant, sur les bancs du lycée à l’INSEP, qu’ils allaient former un trio de frenchies au beau milieu du Texas ?

« Quand on était à l’INSEP, on ne croyait même pas qu’un Français pouvait aller en NBA. En fait, quand on y était, c’est là que les premiers y sont arrivés. Tariq Abdul-Wahad et Jérome Moiso ont réussi mais en passant par une université américaine. Pour nous, ça paraissait un cursus bien compliqué. Et maintenant, de constater que l’on est trois dans la même équipe, c’est fantastique. Ça prouve l’évolution rapide du basket mondial. »

La question bonus : où est Air France ?

Finalement, on a demandé à Boris s’il avait eu des nouvelles de son « poto » des années paloises, Mickael Piétrus.

« Non pas vraiment, mais je suis sûr qu’il va trouver quelque chose durant la saison. c’est un bon joueur pour n’importe quelle équipe NBA. Après, la question est de savoir si le problème vient des chiffres, si c’est une question de salaire. Mais je suis confiant pour lui. »

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