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John Wall doit-il se présenter à la draft dès cette année ?

john-wallBeaucoup doivent sourire en lisant ce titre. Quel intérêt aurait John Wall, le meneur de Kentucky, à rester un an de plus en NCAA, alors qu’il est promis à la première place de la draft ?

Quel intérêt aurait-il à attendre un an de plus alors qu’il va devenir millionnaire dès cet été ?

Pourtant, rempiler une saison de plus avec les Wildcats pourrait bien être la meilleure décision pour lui.

Le meneur star de Kentucky a fait la Une des journaux toute l’année, menant les Wildcats (32v-2d) aux titres officieux puis officiel de champion de la saison régulière et du tournoi de la SEC.

Ce qui a le plus impressionné, c’est sa capacité à diriger une équipe dont 3 des 4 plus gros contributeurs étaient freshmen.

Wall a mené Kentucky en terme de nombre de minutes par match, de points (16.6/match, 20% du total de l’équipe), de passes (6.5/match, 42% total), et d’interceptions (1.8/match, 24% total). Mais le but ultime, à savoir le titre de champion NCAA, n’a pas été atteint. Après trois victoires faciles, les Wildcats ont été éliminés par West Virginia à l’Elite Eight, une marche avant le Final Four.

Mais ne vous méprenez pas, Wall a le talent, la vitesse, l’athlétisme, la taille et le potentiel pour aller en NBA tout de suite, mais pourquoi ne pas se préparer correctement au grand saut ?

Serait-il si difficile que ça de rester un an de plus à Lexington, Kentucky, qui plus est tout frais payés? C’est seulement l’un des programmes les plus titrés de l’histoire du basket universitaire, avec de superbes installations. Et pour ne rien gâcher, Wall est une star du campus.

Il peut encore progresser en NCAA

Wall pourrait en profiter pour revoir son mécanisme de shoot, et sa défense. Au niveau universitaire, un joueur de son calibre peut s’en sortir tout en commettant quelques erreurs, mais en NBA, ces faiblesses sont tout de suite flagrantes. Wall doit montrer plus de conviction en défense, son envergure et sa rapidité ne suffisent pas à stopper un adversaire sans un minimum d’effort. Rester un an de plus lui permettrait d’améliorer cette facette de son jeu qui a été exposée au grand jour par Joe Mazzulla le meneur de West Virginia, pourtant pas un TGV balle en main.

La pauvreté du shoot de Wall a aussi été mise à nu tout au long de la saison. Il est évident que son toucher dans ce domaine est très loin de ce qu’on est en droit d’attendre pour un joueur de ce calibre. Son geste est correct, c’est donc par le travail uniquement qu’il pourra s’améliorer.

L’une des forces de John Wall est sa capacité à pénétrer, et même dans ce secteur, il lui reste de la marge pour se développer. Il doit s’améliorer dans la finition au panier, les défenseurs seront de plus en plus imposants en NBA.

Une tête bien faite

Un autre côté positif de l’année supplémentaire à la fac se situe sur le plan éducatif. Wall est un très bon élève et il pourrait avancer dans son cursus, qu’il voudra sûrement achever un jour, comme le font beaucoup de joueurs NBA durant l’intersaison.

Une autre saison à Kentucky pourrait permettre à Wall de se développer suffisamment pour posséder un répertoire complet et devenir un hybride de Dwyane Wade et Chris Paul, une superstar à son poste, plutôt qu’un autre meneur rapide, athlétique, brut qui a besoin d’être en contre-attaque pour pouvoir marquer. Certains pointeront le parcours de Tyreke Evans et Derrick Rose, qui sont allés en NBA après une saison unique sous les ordres de John Calipari, et qui excellent au plus haut niveau, mais Wall a le potentiel pour surpasser ces deux futures superstars s’il ne brûle pas les étapes.

La concurrence d’Evan Turner pour le top pick

Un petit doute subsiste aussi sur le fait que Wall sera le premier choix de la draft. Même si ce cas de figure est peu probable, Evan Turner, le joueur d’Ohio State qui peut occuper 3 postes, est le parfait exemple du joueur resté plusieurs années à l’université pour perfectionner son jeu et qui représente une option tout à fait envisageable pour n’importe qu’elle équipe qui remportera la loterie.

Coach Calipari a encore une autre grosse classe de recrutement pour l’année prochaine, avec notamment Enes Kanter, l’intérieur turc.

De plus, aller plus loin dans le tournoi NCAA et remporter un titre avec les Wildcats doit être un objectif personnel pour Wall.

Cependant, tout indique que John Wall va se présenter à la draft, comme cela semblait prévu avant même qu’il joue son premier match pour Kentucky. Mais sa carrière sera longue, et rien ne presse pour lui de quitter Lexington après une saison somme toute, décevante.

Quel que soit le choix qu’il fera (il s’est donné 15 jours de réflexion…), tout le monde suivra avec attention le probable succès de ce très talentueux guard. Mais il serait agréable qu’enfin un joueur décide de ne pas se précipiter en NBA pour n’y aller que le jour où il est vraiment prêt. Les récents exemples de Darren Collison ou Marcus Thornton, arrivés en NBA après leur année senior, prouvent que rester 4 ans en NCAA n’est pas un tare, même si c’est devenu de plus en plus rare.

Crédit photo : Tennessee Journalist

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Par Thomas
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