Collison-West : l’ex tandem des Hornets, fer de lance des Pacers

Au pays des Hoosiers, le basket est une religion. Et bien qu’Indianapolis soit considéré comme un petit marché, les Pacers ont tout de même réalisé une intersaison remarquable.

Recrutant David West, et ajoutant George Hill le soir de la draft, la franchise de Larry Bird ne semble pas avoir dit son dernier mot.

Son meneur titulaire l’an passé, avec 13 points et 5 passes de moyenne, Darren Collison se réjouit de la tournure prise par les événements en Indiana.

Le tandem de la Nouvelle Orléans reformé

C’était il y a deux ans. Chris Paul, le néo-Clipper est en convalescence. Les Hornets propulsent alors le rookie d’UCLA, Darren Collison dans les chaussures du patron. Et en 37 titularisations, il ne déçoit pas. Il produit 18,8 points et 9 passes et son équipe navigue vers les playoffs contre tous vents contraires.

Pendant ce temps-là, David West réussit une saison All Star en cumulant la bagatelle de 19 points, 7,5 rebonds et 3 passes. Et résultat des vélos, Collison s’octroie un job à temps plein pour les Pacers au retour de Paul.

Mais le duo désormais reformé, le meneur se prend à rêver d’une saison fantastique. Voici ce qu’il a confié lors du « media day » des Pacers.

« On a beaucoup souffert dans les fins de match serrées la saison dernière. Avec David, je ne crois pas que cela soit un problème cette année. Il peut être notre finisseur, mais il peut aussi faire la passe si vous êtes au bon endroit au bon moment. Sa qualité de passe du poste bas, et sa qualité de passe tout court, sont clairement une clé pour notre jeu. »

Granger, Hill, Hansbrough, Hibbert : une vraie densité !

Mais outre West et Collison qui pourrait former une ossature solide si tant est que le genou de West tienne le choc (il sort d’une rupture des ligaments croisés tout de même), il y a du monde sur les autres postes.

Danny Granger n’est peut-être pas le plus malin d’entre tous (cf. ses tweets lors du Mondial 2010 en Turquie ou lorsque David Stern a annulé le transfert de CP3 aux Lakers) mais sur un terrain de basket, il peut enfiler les paniers (20 points de moyenne). Et avec les deux jeunes Hansbrough et Hibbert titulaires dans la peinture, Collison sait qu’il aura des options en attaque.

« En tant que meneur, tu veux toujours avoir le plus d’options possibles et ne jamais être limité dans les schémas d’attaques. Avec cet effectif, je trouve que l’on est très complet. »

Un backcourt de meneurs

Et dans le catalogue de Noël des Pacers, un des produits phares sera l’association à l’arrière de Collison et Hill. L’ancien des Spurs peut évoluer aux deux postes, et avec ses épaules de déménageur breton, il peut tout à fait défendre sur les postes 2.

« Il peut shooter de partout, mais aussi monter la balle pendant que je cours à côté de lui » annonce Collison.

Jeunes loups affamés

De quoi réjouir les fans des Pacers, car la philosophie de Frank Vogel reste la même. Et Collison s’en fait le clair écho pour les joueurs sur le terrain.

« Je crois que vous allez voir une équipe jeune et batailleuse. On a compris que rien ne nous serait donné. Et ce n’est pas parce que l’on a fait les playoffs la saison dernière que l’on y arrivera cette année. On va se battre pour chaque match qui se présentera. »