Fin mai, Shams Charania, pourtant le journaliste le mieux informé de la planète NBA, estimait que l'intersaison 2025 pourrait être la plus folle de l'histoire, après la mémorable « trade deadline » de février. Les faits lui ont donné tort puisque l'été n'a pas produit le feu d'artifice attendu.
Lui aussi doit appréhender la nouvelle NBA, celle où la « free agency » est moins dingue et moins importante, puisque l'accord collectif ne permet plus de faire des folies sans conséquences.
« Je ne vais pas dire qu'on a trouvé le système parfait. Depuis le premier jour avec cet accord collectif, on regarde comment les équipes y répondent. On parle avec le syndicat des joueurs pour voir quels aspects du système on pourrait ajuster », indique Adam Silver, qui ne semble pas déranger pas ce nouvel équilibre. « Je comprends que, pour les médias, on aime avoir de l'excitation durant l'intersaison avec un marché qui bouge beaucoup. Ce n'est pas ma principale priorité. »
Moins de spectacle en coulisses, plus sur les parquets ?
Le patron de la NBA pense surtout à son produit de manière globale et, comme il l'a déjà dit récemment, avoir vu un septième champion en sept ans est une réussite pour lui.
« Je comprends l'aspect spectacle des choses, mais le plus important, c'est la compétition sur les parquets. On a sept champions différents depuis sept ans, on a eu des playoffs et des Finals fantastiques l'an dernier. Je suis conscient que si le système est fermé pour certains joueurs, ça réduit les opportunités pour d'autres villes. C'est ce qui se passe avec ce système. Mais, au niveau de l'équilibre, c'est très efficace. Ça produit une forte concurrence. »
Qui ne pénalise pas la classe moyenne de la NBA ? « C'est une garantie pour les petits marchés, même si je n'aime pas ces termes de petits et grands marchés. Tous les marchés sont en position de dire à leurs fans qu'ils peuvent se battre pour le titre. Cet aspect fonctionne très bien », insiste Adam Silver.