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Ben Wallace, le premier joueur au Hall of Fame sans être passé par la Draft

NBA – Le quadruple défenseur de l’année n’avait pas été drafté en 1996. Son parcours est incroyable : piètre joueur offensif et oublié de la Draft, il est pourtant entré au Panthéon.

De Draymond Green à Tyler Herro, en passant par Tyrese Haliburton, ils sont nombreux à avoir une dent contre les joueurs draftés avant eux. Ben Wallace (50 ans, ce 10 septembre), lui, est arrivé en NBA en 1996, l’année d’une des Drafts les plus impressionnantes de l’histoire, avec 1984 et 2003.

On y retrouve trois futurs MVP : Allen Iverson, Kobe Bryant, Steve Nash. Des All-Stars en pagaille : Shareef Abdur-Rahim, Stephon Marbury, Jermaine O’Neal, Ray Allen, Antoine Walker, Peja Stojakovic, Zydrunas Ilgauskas. Et des joueurs avec des très belles carrières : Derek Fisher, Marcus Camby, ou encore Kerry Kittles.

Il n’y aurait donc eu aucune honte à être sélectionné derrière ces joueurs. Sauf que le pivot, sorti de la petite faculté de Virginia Union et qui regardait la cérémonie chez lui, n’a pas été appelé par David Stern ce soir-là.

Une déception qui va se transformer en moteur. C’est devenu aussi sa particularité car « Big Ben », 25 ans après, est en effet devenu le premier joueur à entrer au Hall of Fame sans avoir été drafté.

« Une fois le premier choc encaissé et qu’on se dit qu’il faut faire payer chaque équipe qui a passé sa chance de miser sur vous, on retourne au travail », avait raconté Ben Wallace. « Donc dès ce soir-là, je suis allé à la salle. J’étais en mission pour dire à tous : ‘Vous avez raté quelqu’un.’ Je me suis répété le nom de tous à la musculation : Iverson, Marbury, O’Neal, Bryant, Allen… C’est devenu une motivation : moi, dos au mur, contre tout le monde. Et j’ai toujours gardé un œil sur eux, sur leurs carrières. Ce n’était pas personnel, ni contre eux, c’était seulement comme ça que j’ai abordé les choses. »

« Un superbe exemple pour les jeunes qui ne jurent que par les actions offensives »

Après avoir timidement fait ses armes pendant deux ans, Ben Wallace prend un peu de volume lors de sa troisième saison à Washington, puis à Orlando en 1999/2000.

Ensuite, sa carrière et l’histoire des années 2000 prennent un tournant : il est transféré à Detroit dans l’échange autour de Grant Hill. Il devient alors l’un des meilleurs rebondeurs et contreurs de la ligue, un All-Star à plusieurs reprises et il est sacré quatre fois défenseur de l’année (2002, 2003, 2005 et 2006).

En 2004, il remporte le titre contre les Lakers et marque ainsi durablement la ligue de cette époque avec son style, sa coupe afro et ses statistiques en défense. Malgré un apport offensif très maigre puisqu’il n’a inscrit que 5.7 points de moyenne, sans oublier son abyssale maladresse aux lancers-francs, avec seulement 41% de réussite.

« Je suis tellement ravi que quelqu’un comme Ben entre au Hall of Fame », appréciait Larry Brown, son coach à Detroit lors du titre, qui s’est chargé de son intronisation. « C’est un joueur qui est allé au bout de son potentiel et a montré aux gens que, si on bosse, qu’on défend sur chaque action et qu’on va au rebond à chaque fois, alors on peut apporter et avoir de l’impact sans marquer 30 points. On peut regarder les statistiques de Bill Russell, Wilt Chamberlain, Nate Thurmond, mais ils avaient de l’impact de bien des manières. Ben Wallace était ainsi et c’est un superbe exemple pour les jeunes qui ne jurent que par les actions offensives. »

Article initialement publié en 2021

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