La montée en puissance de Noa Essengue se confirme, et après son double-double face aux Kings, le voilà qui plante 21 points face aux Pacers, avec la victoire est au bout (114-105). Auteur d'un 7 sur 15 aux tirs, le rookie des Bulls a prouvé qu'il pouvait aussi s'écarter, avec un 3 sur 8 à 3-points.
De quoi faire oublier le gros poster infligé par Johnny Furfhy. L'un des plus beaux dunks de cette Summer League. Mais Noa Essengue a le dernier mot avec une performance complète, et des qualités qui vont parfaitement coller au basket “universitaire” des Bulls.
« C’est exactement pour ça qu’on veut jouer vite », a déclaré Billy Donovan III, qui coache l'équipe de Summer League. « Il n’y a pas de meilleur moment pour attaquer et créer des situations en un-contre-un qu’en transition. Ce qui est formidable avec ses qualités, c’est que dès qu’il prend le rebond, il peut pousser le ballon en contre-attaque, ce qui nous permet d’accélérer le jeu. »
Pour le Français, c'est l'idéal d'évoluer dans des systèmes pareils : “Je m'entraîne pour ce style de jeu, et c'est le style de jeu que je joue”.
Beaucoup de toucher dans son jeu
Aux côtés d'un Matas Buzelis à 28 points, Noa Essengue a tout de même prouvé qu'il n'était pas qu'un avaleur d'espaces, et il a brillé sur jeu placé avec des paniers tout en toucher, qu'il s'agisse d'aller au contact du défenseur avant de signer un “fadeaway” ou de prendre l'intervalle pour finir avec un simple lay-up.
Après la rencontre, il a partagé ses sensations individuelles et collectives. “Match après match, c'est comme si ça devenait automatique… On prend de l’expérience et on se sent mieux ensemble. Donc je dirais que c’est le travail collectif. Et individuellement, je me sens bien aussi” répond-il. “Mon premier match avait été difficile, donc je devais rebondir. Je pense qu’on est sur la bonne voie.”
La confiance de tout le monde pour shooter de loin
Puisqu'il a pris plus de la moitié de ses tirs à 3-points, Noa Essengue s'explique sur cette volonté d'être un attaquant complet.
“Je prends ce qu’on me donne. Si j’ai un tir, je le prends. Je sais que mes coéquipiers me font confiance, les coachs aussi. Donc je crois en moi… On en a beaucoup parlé avec le coach. Je travaille mon tir tous les jours, et il m’a dit : « C’est la Summer League, tente-les. On te fait confiance. » Donc je les prends avec confiance.”
Une chose est sûre, on ne lui a pas demandé de modifier sa gestuelle. “On fait juste beaucoup de répétitions, pour devenir plus constant. Comme je l’ai dit, j’ai une bonne mécanique, donc c’est surtout une question de volume et de régularité” conclut-il.