Certes, Anthony Edwards a planté 36 points dans la 3e manche remportée par les Wolves et il a encore signé quelques gestes incroyables, mais difficile de ne pas donner ce titre de MVP de la nuit à Julius Randle. Comme dans le Game 2, le remplaçant de Karl-Anthony Towns a été l’élément le plus perturbateur pour la défense des Warriors, par son avantage de taille près du cercle, mais aussi cette capacité à donner la passe dans le bon tempo.
Résultat : il signe son premier triple-double sous les couleurs des Wolves avec 24 points, 12 passes et 10 rebonds. Il n’est que le 2e joueur de l’histoire des Wolves à réaliser un triple-double en playoffs. Son prédécesseur n’était autre que Kevin Garnett, et c’était il y a plus de vingt ans !
« Julius a été incroyable. Il a trouvé tout le monde sur les coupes, les gars ouverts, encore et encore » l’encense Anthony Edwards. « Il a donné le rythme, et c’est ce qu’on lui demande. Il fait ça à un niveau très élevé. Il me facilite tellement les choses, et je suis reconnaissant de l’avoir avec nous. »
Faire la bonne lecture du jeu
Julius Randle avait pourtant débuté timidement la rencontre avec de la maladresse, mais c’est en fixant la défense, et en distribuant le jeu qu’il est entré dans son match.
Il est devenu si dangereux sur les ballons glissés dans l’axe ou bien ressorti à 3-points, que les Warriors ont préféré le laisser attaquer le un-contre-un. Ce qu’il s’est empressé de punir dès qu’il avait l’avantage de taille.
« J’ai beaucoup d’outils à ma disposition, et il s’agit juste d’utiliser mon cerveau et de prendre ce que la défense me donne » explique-t-il. « Je parle souvent avec l’assistant Chris Hines, il me dit que je peux tout faire. Donc pour moi, c’est juste de la lecture du jeu. S’ils me laissent le tir à 3-points, je le prends. Je fais confiance à mon travail. Mais je veux aussi lire qui défend sur moi : s’ils mettent Looney, je veux jouer le pick-and-roll avec Mike. S’ils mettent Draymond, je peux poser un écran et l’impliquer. Et si j’ai un avantage de taille, j’attaque. S’ils me prennent à deux, je trouve mes coéquipiers. »