Des paroles et des actes. Avant ce Game 1 à Boston, Josh Hart assurait que lui et ses coéquipiers avaient confiance : ils pouvaient gagner chez le champion en titre alors qu’ils n’avaient pas battu Boston de la saison régulière. Les Knicks avaient pourtant des raisons de douter quand ils ont compté vingt points de retard dans cette première manche…
« On s’est dit qu’on allait continuer d’y croire, de se battre, d’être ensemble », raconte Jalen Brunson. « On ne pouvait pas revenir d’un écart de vingt points avec un seul tir, il fallait grignoter possession après possession, il fallait trouver un moyen de faire des stops et de mettre des paniers en attaque. »
Sur les 18 dernières minutes du temps réglementaire, les Knicks vont passer un 48-28 pour revenir à égalité. Malheureusement pour eux, le meneur de jeu manque la balle de match.
« On avait la dynamique pour nous à ce moment-là. Ce n’était pas le résultat qu’on voulait », lance, frustré, Jalen Brunson, excellent après la pause, maladroit en prolongation. « Mais on a eu cinq minutes de plus pour se battre. Merci à mes coéquipiers, car je n’ai pas été à mon meilleur niveau dans cette prolongation, mais mes coéquipiers ont assuré mes arrières. »
Ce Game 1 peut-il servir de modèle ?
New York a fini par l’emporter et a fait d’une pierre, deux coups. Déjà, les troupes de Tom Thibodeau reprennent l’avantage du terrain. De plus, ils inversent la tendance observée en saison régulière – et de quelle manière ! – et prouvent enfin qu’ils peuvent battre une grosse équipe.
Est-ce, peut-être, déjà un tournant ? « Je ne vois pas ça comme un modèle en soi. Si on est soudé, tout est possible », assure Jalen Brunson sur ce premier succès. « Le plus important, c’est de comprendre que ce n’est qu’une victoire. On doit repartir de zéro et être prêt pour le Game 2 », insiste le coach.
Inutile de s’enflammer donc, mais il faut tout de même souligner la performance des Knicks. « Cette équipe s’est battue pendant toute la saison, en étant bonne à l’extérieur. On a eu des blessés et, sur le long terme, ça aide. Ça permet d’être plus dur mentalement », estime Tom Thibodeau. « L’essentiel, c’est qu’on est resté soudé, on s’est battu les uns pour les autres sur chaque possession », analyse Jalen Brunson. « Peu importe le visage du match, on reste ensemble. Face à tout, dans les bons ou les mauvais moments, on est soudé. »
La force mentale des Knicks va de nouveau être testée dans la deuxième manche puisque la réaction des Celtics, très, très maladroits à 3-pts (15/60), s’annonce féroce.
« Ce mardi est un nouveau jour. Lors du Game 2, il y aura 0-0. Il faudra le refaire, c’est ça notre état d’esprit. On doit oublier ce match le plus vite possible », estime le meneur de jeu All-Star de New York.