Le conte de fées est terminé à Cleveland. Après un début de saison historique, avec 15 victoires d’affilée pour commencer, puis un bilan de 33-4, les difficultés et les défaites arrivent pour les Cavaliers. Après avoir encore perdu contre Houston, ils restent actuellement sur trois défaites de suite, et cinq sur les huit derniers matches.
Jouer deux fois les Rockets en quatre jours n’aide pas pour vivre des soirées tranquilles mais, maintenant que la saison est arrivée à sa moitié, les jambes commencent à être lourdes dans l’Ohio.
« On laisse la fatigue gagner. C’est ce qui m’est arrivé pendant presque trois quart-temps. C’est évident qu’on est fatigué, épuisé, mais il faut trouver un moyen de se battre », concède Donovan Mitchell. « Les grandes équipes ne perdent pas deux fois de suite, encore moins trois. Mais c’est le cas pour nous. Néanmoins, c’est notre état d’esprit, peu importe la fatigue, on doit trouver des solutions. »
« Ce ne sera pas toujours parfait mais le plus important, c’est notre réponse »
Dillon Brooks et les Rockets ont mis la pression très vite sur l’arrière et Darius Garland, en allant parfois les chercher sous leur panier, au moment de la remise en jeu, pour les couper du jeu. Il a donc fallu attendre la seconde période pour voir les deux vraiment dominer offensivement (52 points après la pause), dans un temps fort des Cavaliers. Le All-Star a même demandé à son coach de jouer plus que d’habitude, pour tenter de revenir.
« On demande beaucoup à Donovan Mitchell. Il a un contrat maximum et c’est une superstar mais il fait le boulot des deux côtés du terrain. Quand on voit des compétiteurs se battre comme ça, c’est très positif », explique Kenny Atkinson. « Ce ne sera pas toujours parfait mais le plus important, c’est notre réponse. C’est de ça dont je suis le plus fier », commente le joueur.
Ça n’a pas été suffisant et, comme dans leur premier duel, les Cavaliers n’ont pas réussi à renverser une équipe très solide de Houston. Mais ses 37 minutes, dont 22 en seconde période, de l’ancien du Jazz, au lendemain des 33 déjà disputées à Philadelphie, seront utiles plus tard. S’il est fatigué, on peut imaginer que ses coéquipiers aussi. Mais malgré cette séquence compliquée, il veut donner l’exemple et se préparer à une altitude encore plus élevée au printemps.
« On essaie de jouer 35-36 minutes soir après soir et d’être prêt pour les playoffs. C’est le défi au quotidien », assure celui qui est surnommé « Spida ». « J’ai laissé la fatigue gagner, ensuite, j’ai riposté. Ce n’est pas la peine d’exagérer les choses, il faut seulement continuer de révéler les défis. On va s’en sortir, je vais m’en sortir. C’est globalement mon état d’esprit. »