Les Pelicans ont pris leur envol, et plus rien ne les arrête ! Pas même un retard de 25 points. Dans une salle de New Orleans à moitié vide, le Jazz avait attaqué la rencontre de la meilleure des manières. Zion Williamson et Yves Missi absents, Walker Kessler fait un chantier monstre sous les panneaux, et Utah mène 14-0 après trois minutes !
Trey Murphy inscrit les premiers points des Pelicans, puis CJ McCollum se chauffe déjà le poignet, mais les rookies Kyle Filipowski et Cody Williams insistent, et le Jazz compte jusqu’à 22 points d’avance dans ce premier quart-temps (37-15). Le shooteur Svi Mykhailiuk va chercher le And-1 et au début du 2e quart-temps, l’écart atteint les 25 points (46-21). Jordan Hawkins fait du bien, comme sur cette claquette dunk monstre. Les Pelicans reviennent même à -15, avant que Kessler ne vienne sanctionner encore près du cercle. À la pause, le Jazz mène de 20 points (69-49).
Au retour des vestiaires, le pivot international poursuit son entreprise de démolition, par ses passes, mais aussi ses dunks, et le Jazz reprend 24 points d’avance (77-53). Et puis, soudain, les Pelicans vont se fâcher ! CJ McCollum découpe la défense, et s’en va marquer près du cercle, et il n’y a plus que neuf points d’écart (86-77). Les joueurs de Willie Green sont sur un 20-6 et ce n’est pas fini !
Dejounte Murray arrache la prolongation
Jordan Hawkins alterne entre dunk et 3-points, et Jose Alvarado donne carrément l’avantage aux Pelicans (90-89). À cheval sur les 3e et 4e quart-temps, New Orleans est sur un 20-3, et le banc et le public sont debout.
Côté Jazz, pas de panique, et l’expérimenté Patty Mills lance un 9-3 pour redonner la main (99-92). Le match se transforme en un duel entre CJ McCollum contre le reste du monde. L’ancien Blazer est déchaîné à 3-points mais Walker Kessler s’accroche, et il donne deux points d’avance sur une claquette (110-108).
Il reste trente secondes à jouer et c’est Dejoute Murray qui envoie les deux équipes en prolongation sur un drive main gauche, malgré les immenses bras de Kessler.
Dans la prolongation, CJ McCollum continue son festival, et il reçoit le soutien de Daniel Theis dans le rôle du ramasse-miettes (116-111). Mais le Jazz ne rompt pas, et Keyonte George ramène les siens à une unité (118-117). Il reste cinquante secondes, et tout le monde est debout, les deux bancs comme les spectateurs. C’est finalement Murphy, dans le corner, sur un catch-and-shoot, qui plante la banderille de la victoire. Les ultimes efforts de Walker Kessler seront vains, et les Pelicans s’imposent 123-119 pour la quatrième fois de suite.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le Jazz maître de la peinture. On peut perdre des matches en dominant de la tête et des larges épaules dans la raquette. La preuve avec le Jazz qui prend 63 rebonds contre 45, et inscrit 60 points dans la peinture. Grâce à la paire Kessler-Filipowski, le Jazz inscrit 23 points après des rebonds offensifs. Mais ça ne suffit pas.
– Record de franchise. Jamais les Pelicans ne s’étaient imposés après avoir été menés de 25 points dans une rencontre. Le plus gros comeback de l’histoire de la franchise datait de 2021 avec un succès face aux Celtics après avoir remonté un débours de 24 points.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.