À peine 8 minutes et 30 secondes en six matchs. C’est le total passé sur le terrain par Kel’el Ware, le pivot rookie du Heat, depuis le début de la saison régulière. Impressionnant en Summer League, le 15e choix de la dernière Draft est pour le moment cloué sur le banc de son équipe, derrière Bam Adebayo et Thomas Bryant.
« Je ne contrôle pas ce que fait le coach », répond-il au Miami Herald sur ce début de carrière. « Donc peu importe quand Coach Spo décidera de me lancer sur le terrain, il faudra que je sois prêt. »
Avec le retour de Kevin Love dans le groupe, les opportunités pour l’ancien des Indiana Hoosiers pourraient encore se réduire. Pourtant, avec sa taille (2m13) et son envergure (2m30), il a les atouts pour être un intimidateur près du cercle, un profil qui manque en Floride. À condition de l’utiliser dans le moule défensif de l’équipe…
Encore trop léger ?
« Mon attaque est en avance (sur la défense) à mesure que je maîtrise mon jeu et ce que je peux faire. Mais je progresse aussi en défense. Simplement dans le fait d’être capable de protéger le cercle, de faire de meilleures lectures, de toucher plus de ballons, d’intercepter. Je pense devenir plus fort en attaque et en défense » assure-t-il.
Même s’il ne le fait pas jouer, Erik Spoelstra note quand même les progrès de son rookie, qui soulève de la fonte pour atteindre les 109 kilos fixés par le club durant l’été.
« Il progresse » assure et répète le coach de Miami. « Il progresse à la salle de musculation, il progresse aux entraînements. Je suis vraiment très satisfait de ses progrès. »
Devra-t-il aller en G-League pour avoir du temps de jeu ? Pour l’instant, ça ne semble pas être le plan et Bam Adebayo, qui avait également dû patienter derrière Hassan Whiteside lors de son arrivée en NBA, avec notamment 9 « DNP » lors de ses 19 premières sorties, l’encourage simplement à travailler en attendant que son heure arrive.
« Il faut être patient, mec », explique ainsi le titulaire sur ce qu’il peut dire à son jeune coéquipier pour l’aider dans cette période. « C’est le meilleur conseil que je puisse lui donner. Même si la patience est la chose la plus difficile à mettre en application, parce qu’on ne sait pas quand notre moment va arriver. »